Blue Horizon, spécialiste en bio-ingénierie, sélectionne et cultive des micro-organismes essentiels aux écosystèmes en boucle fermée.
Le luxembourgeois cherchait à apporter une preuve de concept quant à l’utilisation de biomasse de spiruline comme bioplastique pour l’impression 3D. Sur les recommandations de l’ESA, il a fait appel à notre équipe Microalgues et aux moyens techniques de la plateforme AlgoSolis pour la production d’une quantité suffisante de cette biomasse.
La complexité de ce projet consistait à produire une quantité suffisante de biomasse carencée en conditions solaires, c’est-à-dire sans maîtriser l’intensité lumineuse. Nos ingénieurs ont imaginé un mode de production en deux étapes adapté à ce cahier des charges.
La première phase de production a consisté à cultiver la biomasse de spiruline dans un bassin ombragé de 10m², afin d’obtenir une quantité suffisante de biomasse.
Dans un second temps, la spiruline a été transférée dans un bassin de 35m² où elle a été confrontée à des conditions de stress, dont une forte intensité lumineuse (au mois de juillet).
Le livrable final a atteint tous les objectifs, avec la production de 5 kg (poids à sec) de spiruline. Suite à la récolte, cette biomasse a été lyophilisée pour servir de matière première. Après différents traitements, le matériau a été utilisé avec succès par Blue Horizon pour l’impression 3D, une étape prometteuse vers une plasturgie plus durable.
Pour mener à bien ce projet, les équipes de CAPACITÉS ont utilisé les moyens techniques de la plateforme R&D AlgoSolis (UAR 3722) et bénéficié de l’appui du GEPEA (UMR 6144), associant Oniris, Nantes Université, l’IMT Atlantique et le CNRS.