Le Programme d’Investissement d’Avenir finance le développement de la filière microalgues en Guyane

Le projet PIAN, porté par la Société Anonyme de Raffinage des Antilles (SARA) et le laboratoire GEPEA, est lauréat d’un appel à projet du Programme d’Investissement d’Avenir (PIA). Ce projet d’écologie industrielle vise à déployer la culture de microalgues en Guyane, en utilisant des microalgues endémiques pour valoriser du CO2 en biomatériaux et biocarburants troisième génération. L’installation d’un démonstrateur sur un site industriel de la SARA débute en février 2021. Coordinatrice du projet, celle-ci a choisi le laboratoire GEPEA comme partenaire de recherche, associé à CAPACITÉS. La société AlgoSource prend également part au projet, en tant que sous-traitant.

Initier une bioéconomie autour des microalgues en Guyane

Le projet PIAN vise à développer la filière microalgues dans les DOM-TOM, à commencer par la Guyane française. Ses conditions climatiques sont particulièrement favorables à la culture micro-algale. Il devrait être possible de déployer des systèmes de culture simples, à grande échelle et fort rendement, générateurs d’emplois locaux.

Le Programme d’Investissement d’Avenir (PIA) est piloté par le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI). Mis en place par l’État il y a 10 ans, il finance des investissements innovants et prometteurs sur le territoire, l’objectif étant d’augmenter le potentiel de croissance et d’emplois en France.

Ce financement permettra l’installation d’un démonstrateur sur un site industriel de la SARA – le plus grand jamais construit en France sur ce sujet – qui permettra de définir, valider et optimiser les procédés et protocoles intégrés de deux souches de microalgues endémiques, encore jamais cultivées sur de grandes surfaces sur ce territoire.

Monter en échelle un procédé de culture mis au point en 2017

La collaboration entre la SARA et le GEPEA n’est pas nouvelle. Leur premier projet commun remonte à 2017. CAPACITÉS et AlgoSource y avaient déjà participé en tant que sous-traitants.

Les ingénieurs CAPACITÉS avaient prélevé une dizaine de souches d’algues dans leur milieu naturel. Ils avaient ensuite réalisé un criblage en phase de croissance en photobioréacteur, sur la plateforme de R&D AlgoSolis. Trois souches étaient apparues comme particulièrement prometteuses pour la production de biocarburant.

Grâce aux financements du PIA, la SARA peut lancer la montée en échelle de la culture des deux souches de microalgues finalement retenues. Elle a renouvelé sa confiance dans le GEPEA, qui s’associe de nouveau à CAPACITÉS et AlgoSource pour mener à bien le projet.

Ce projet d’envergure concrétise pour le laboratoire GEPEA plusieurs années de recherche et de collaboration avec CAPACITÉS sur l’utilisation de microalgues en écologie industrielle, la culture solaire à grande échelle et les biocarburants de troisième génération.

Le Programme d’Investissement d’Avenir finance le développement de la filière microalgues en Guyane

Dans le cadre du projet MELiSSA (Micro-Ecological Life Support Alternative), l’Agence Spatiale Européenne (ESA) a retenu QinetiQ, associé à CAPACITÉS, pour démontrer l’efficacité d’un procédé de culture et de récolte de spiruline en condition zéro gravité. Cette microalgue a le pouvoir de recycler les effluents de la station spatiale, en se nourrissant du carbone et de l’azote, pour produire de la nourriture à fort potentiel nutritionnel. 

L’ambition : créer une station spatiale autonome

Lancé en 1989, le projet MELiSSA ambitionne de transformer un vaisseau spatial en écosystème fermé, en recyclant le dioxyde de carbone et les déchets organiques pour les transformer en nourriture, en oxygène et en eau. En effet, approvisionner la station spatiale internationale ISS en oxygène, eau et aliments coûte déjà très cher et requiert beaucoup de temps. Des missions spatiales de plus longue durée vers la Lune ou Mars nécessiteraient 30 tonnes d’approvisionnement. D’où la nécessité de mettre au point un système de bio-régénération.

Monter en échelle un procédé de culture mis au point en 2017

La collaboration entre la SARA et le GEPEA n’est pas nouvelle. Leur premier projet commun remonte à 2017. CAPACITÉS et AlgoSource y avaient déjà participé en tant que sous-traitants.

Les ingénieurs CAPACITÉS avaient prélevé une dizaine de souches d’algues dans leur milieu naturel. Ils avaient ensuite réalisé un criblage en phase de croissance en photobioréacteur, sur la plateforme de R&D AlgoSolis. Trois souches étaient apparues comme particulièrement prometteuses pour la production de biocarburant.

Grâce aux financements du PIA, la SARA peut lancer la montée en échelle de la culture des deux souches de microalgues finalement retenues. Elle a renouvelé sa confiance dans le GEPEA, qui s’associe de nouveau à CAPACITÉS et AlgoSource pour mener à bien le projet.

Ce projet d’envergure concrétise pour le laboratoire GEPEA plusieurs années de recherche et de collaboration avec CAPACITÉS sur l’utilisation de microalgues en écologie industrielle, la culture solaire à grande échelle et les biocarburants de troisième génération.

Le Programme d’Investissement d’Avenir finance le développement de la filière microalgues en Guyane

Le Centre de production de vecteurs – CPV du laboratoire de thérapie génique de Nantes a été labellisé par le Grand Défi « Biomédicaments » lancé par l’Etat. Au côté de 5 autres plateformes technologiques nationales, le CPV devient intégrateur industriel du Grand Défi « Biomédicaments ».

L’enjeu de ces intégrateurs : participer à des consortiums de pointe pour améliorer les rendements et maîtriser les coûts de production de nouvelles molécules biologiques.

Le label « Intégrateur industriel », qu’est-ce que c’est ?

L’Etat a lancé au printemps 2019 le Grand Défi « Biomédicaments : améliorer les rendements et maîtriser les coûts de production ». Suite à un appel à manifestation opéré en Juin 2020 par le Sécrétariat Général pour l’Investissement, six plateformes technologiques ont été sélectionnées pour devenir les intégrateurs industriels du Grand Défi, dont le CPV de Nantes pour les produits de thérapie génique à travers la bioproduction de vecteurs viraux.

Le Grand Défi Bioproduction vise à encourager la production de médicaments de thérapies innovantes, tout en améliorant les rendements et en maîtrisant les coûts de production, afin de répondre aux enjeux de l’industrie pharmaceutique et ainsi permettre l’accès des patients à ces nouveaux traitements porteurs d’espoir.

La plateforme CPV : production et caractérisation des vecteurs viraux

Créé en 1997, le centre de production de vecteurs – CPV du laboratoire de thérapie génique de Nantes UMR1089 développe des procédés de production et de caractérisation de vecteurs viraux de transfert de gènes dérivés des adénovirus et des AAV (virus adéno-associés). Ceux-ci sont destinés à des applications allant de la recherche fondamentale aux stades translationnels.

Le CPV, partenaire de CAPACITÉS

Les équipes du CPV et de CAPACITÉS collaborent sur des projets de production et caractérisation de vecteurs viraux. Ensemble, elles développent des tests analytiques à façon afin de mieux caractériser les médicaments de thérapie génique de demain. Découvrez nos projets communs en thérapie génique ci-dessous.

Pour toute question sur un partenariat avec le CPV de Nantes, intégrateur industriel du Grand Défi « Biomédicaments », contactez Oumeya Adjali et Emilie Audran.

Ce que nous faisons

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