Quelle problématique vous a poussé à chercher un partenaire R&D ?
Nous souhaitons changer de technique de purification, la CCD (Counter Current Distribution) étant peu productive et gourmande en solvant organique non désirable. La CPC (Chromatographie de Partage Centrifuge) présente le double avantage de réduire drastiquement la consommation de solvant et la durée du processus de purification.
Avant d’implémenter la CPC à l’échelle industrielle, nous avions besoin de réaliser une preuve de concept jusqu’à l’échelle pilote.
Pourquoi avoir confié l’étude de faisabilité du changement de méthode de purification à CAPACITÉS ?
Nous n’avions ni l’expertise ni l’équipement pour opérer ce changement en interne. CAPACITÉS, avec l’appui des moyens techniques du laboratoire GEPEA de l’Université de Nantes, est capable de purifier toutes sortes de produits avec la CPC. Surtout, ils maîtrisent parfaitement la transposition à l’échelle industrielle de la méthode CPC validée en laboratoire.
Quels résultats avez-vous obtenu ?
L’étude de faisabilité puis les tests de montée en échelle du procédé ont validé que la CPC pouvait remplacer efficacement notre technique de purification. Bien qu’obsolète, la CCD purifie extrêmement bien nos produits bruts. La CPC permettrait de réduire d’un facteur quatre le volume de solvant utilisé, tout en atteignant un niveau de pureté équivalent à celui atteint avec la CCD. C’est énorme. Pour vous donner un ordre d’idée, nous utilisons 400 L de solvant chloré pour purifier 1 kg de matière, au lieu de 100 L pour 1 kg aujourd’hui. Grâce à cette réduction drastique, nous améliorerions considérablement le procédé d’un point de vue HSE également.
Le passage à la CPC nous permettrait également d’automatiser le procédé de purification, manuel jusque-là, et de gagner en espace, les colonnes CPC étant nettement moins volumineuses que les équipements dédiés à la CCD.
Quel bilan faites-vous de votre collaboration avec CAPACITÉS ?
Si je devais retravailler avec eux, je le referais sans hésiter. Au-delà des compétences techniques, nous avons apprécié l’engagement des experts CAPACITÉS. Pour réaliser leurs tests, ils n’ont pas hésité à se déplacer dans nos locaux en Belgique et à l’Université de Reims, qui dispose également d’une équipe de recherche sur la CPC.
Je referais appel à CAPACITÉS pour nous accompagner sur la prochaine étape du projet : l’implémentation à l’échelle industrielle de la CPC.
Merci à Laurent Petit pour son témoignage.
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