Interview de Gaël Gueguen : du conseil industriel à l’IA appliquée

Il a conseillé Airbus, Naval Group et Bombardier. Aujourd’hui, Gaël Gueguen pilote notre équipe IA dédiée au Traitement Automatique du Langage (NLP, Natural Language Processing) implantée au sein du Laboratoire des Sciences du Numérique de Nantes.

Après 5 ans dans la gestion de projets, l’automatisation de processus métiers et l’analyse de données, il collabore désormais avec notre Responsable Scientifique, Richard Dufour pour concevoir et déployer des solutions IA, adaptées aux besoins métiers complexes des entreprises.

De gauche à droite : Richard Dufour, François Gendre, Gaël Gueguen, Mehdi Mouilbeau, Tristan Beauzamy et Antoine Delaunay.

Il nous partage sa vision, ses priorités, et ce qui l’a séduit dans ce projet.

Ce qui m’a convaincu chez CAPACITÉS : data, expertise et impact local

C’est une combinaison d’éléments qui m’ont motivés ! Avant tout, c’est mon fort intérêt pour la data, un domaine que je connais très bien.

J’avais envie de me consacrer à des sujets avec une vraie profondeur scientifique, en m’appuyant sur une équipe composée de personnes particulièrement compétentes dans ces domaines. J’ai été vraiment sensible à cette opportunité de travailler avec de véritables spécialistes de l’intelligence artificielle et du traitement automatique du langage. Pouvoir évoluer au sein d’un collectif d’experts est particulièrement stimulant !

Enfin, ce poste me permet d’être à l’intersection entre la recherche et les enjeux business, tout en restant ancré dans un écosystème local, au contact direct des clients.

Le traitement automatique du langage (NLP), un levier stratégique pour les entreprises

Le NLP permet de faire ce qui n’était pas possible auparavant ! Concrètement, les technologies d’IA actuelles offrent la capacité de comprendre et de générer du langage humain, ce qui ouvre un vaste champ d’applications : analyse de la satisfaction client, gestion des ressources humaines, chatbots de support, automatisation de processus, etc. Cela représente un nouveau levier, à la fois pour créer de la valeur et pour optimiser les coûts.

Par ailleurs, le NLP permet d’exploiter des sources de données jusqu’ici difficiles à traiter, comme les documents internes et procédures, les fichiers audios ou les retours clients. Ce type de données non structurées était auparavant complexe et coûteux à analyser. Aujourd’hui, il devient possible de les intégrer dans des processus décisionnels, ce qui élargit considérablement les cas d’usage accessibles aux entreprises.

Transformer des données inexploitées en décisions stratégiques : ce que le LLM change pour les entreprises

En ce moment, il est impossible de manquer l’évolution des modèles de langage (LLM) et leur interfaçage avec d’autres solutions. Concrètement, cela signifie qu’un LLM peut se connecter à des outils externes pour effectuer des tâches avancées : rechercher des informations sur Google, envoyer des e-mails, ou, dans un contexte professionnel, interagir avec les systèmes internes d’une entreprise — interroger des bases de données, valider des demandes, etc.

Une autre dimension intéressante est leur capacité à dialoguer entre eux. On peut alors imaginer plusieurs « agents LLM », chacun spécialisé sur un domaine, capables de collaborer pour résoudre une tâche plus complexe.

Cela dit, dans le domaine de l’IA, les effets de mode sont nombreux. Il est parfois difficile de faire la part des choses entre ce qui relève de l’innovation réelle et qui n’est qu’un effet d’annonce. C’est pourquoi je garde un œil attentif sur ces évolutions, sans perdre de vue les enjeux de fond.

Par ailleurs, je m’intéresse aussi aux questions de confidentialité et de souveraineté technologique, c’est-à-dire le développement de modèles indépendants, qui ne dépendent pas d’acteurs étrangers, notamment américains. Sans oublier les préoccupations environnementales, qui sont aujourd’hui incontournables dans toute réflexion sur l’IA.

Au-delà des chatbots et des agents virtuels : des solutions sur mesure, nourries par la recherche

Le lien avec la recherche académique, plus particulièrement avec le LS2N, est un véritable atout pour notre équipe. Dans le cas de projets complexes où les solutions standards ne suffisent pas, nous pouvons mobiliser des chercheurs pour nous aider à lever des verrous scientifiques pour les entreprises.

Un autre point fort de notre équipe réside dans les synergies que nous entretenons avec les autres équipes de CAPACITÉS, notamment celles spécialisées en robotique et en computer vision. Ces collaborations enrichissent nos approches et renforcent notre capacité à répondre à des besoins variés.

Notre accompagnement va donc bien au-delà des chatbots de support connectés à une base documentaire. Nous nous spécialisons dans des cas d’usage plus avancés, intégrant des enjeux de confidentialité, de souveraineté des données, et s’inscrivant dans des processus entièrement automatisés (chatbots spécifiques, compréhension et extractions de données, génération de textes, intégrations dans des processus métiers, etc.). Pour cela, nous intégrons les grands modèles de langage (LLM) dans des solutions complexes, au-delà des simples interfaces conversationnelles.

Enfin, notre équipe maîtrise l’ensemble du cycle de vie technique de la donnée : de sa collecte à la mise en œuvre de solutions concrètes, avec des interfaces développées sur mesure. Nous sommes en mesure de proposer des prestations intégrées, allant du diagnostic initial à la livraison d’une solution fonctionnelle codée par nos développeurs.

En savoir plus sur notre expertise IA – Traitement du langage

CAPACITÉS recrute un(e) alternant(e) en robotique & IA

CAPACITÉS est la filiale privée d’ingénierie et de valorisation de la recherche de Nantes Université.

Créée en 2005, elle emploie 80 collaborateurs, majoritairement ingénieurs et ingénieurs docteurs, et mène chaque année près de 350 projets innovants pour le compte de clients de tous secteurs d’activités.

CAPACITÉS recherche un(e) alternant(e) en robotique & IA pour l’année scolaire 2025-2026.

Vous serez rattaché(e) à l’équipe Robotique & Procédés composée d’ingénieurs/docteurs en robotique, mécanique, logiciel et électronique.

Dans le cadre du développement de nos solutions robotiques, vous interviendrez sur l’optimisation et l’implémentation de modèles d’intelligence artificielle afin de les déployer sur des systèmes robotisés « temps réel ». Votre mission consistera à améliorer les performances des algorithmes tout en respectant les contraintes de calcul et d’efficacité énergétique propres aux environnements embarqués.

Les missions principales de l’alternance seront les suivantes :

– Optimisation et quantification de modèles IA pour une exécution en industrie.
– Analyse des performances des algorithmes en termes de temps de calcul.
– Implémentation et validation de solutions IA sur des architectures matérielles (type PC Jetson avec accélération matérielle GPU).
– Sélection de modèles IA et de leur entrainement.
– Collaboration avec les équipes en charge du développement logiciel et matériel.

Votre profil :

– Étudiant(e) en dernière année de master ou d’école d’ingénieur avec une spécialisation en intelligence artificielle, robotique et/ ou systèmes embarqués ;
– Connaissances en deep learning et en optimisation de modèles IA ;
– Maîtrise de la programmation Python et C/C++ ;
– Maîtrise des frameworks IA courants (TensorFlow, PyTorch, Yolo, etc.) ;
– Bonne compréhension des contraintes liées aux systèmes embarqués et aux architectures matérielles ;
– Anglais : niveau intermédiaire ;
– Appétence pour la recherche et l’innovation ;
– Capacités d’adaptation et fort esprit d’équipe ;
– Autonomie et curiosité.

Conditions de l’alternance :

– Lieu de travail : poste basé à Carquefou dans les locaux de l’IUT de Nantes ;
– Equipe : Robotique & Procédés de CAPACITÉS (7 collaborateurs) ;
– Type de contrat : alternance pour 1 an ;
– Temps de travail : 35h/semaine ;
– Date de prise de fonction : septembre 2025.

Contact : merci d’adresser votre candidature (CV + lettre de motivation) par mail à guillaume.gallot@capacites.fr

Un financement jusqu’à 50 % pour vos projets IA en Pays de la Loire

En résumé

Mots Clés :

Intelligence Artificielle AlgorithmeLLMDATAPOC

Le dispositif DIVA (Digital Innovation Value Accelerator) permet aux entreprises ligériennes d’accéder à un accompagnement structuré et à un soutien financier pour le développement de projets intégrant des technologies d’Intelligence Artificielle.

Porté par un consortium régional de 13 partenaires, DIVA est un hub européen spécialisé dans l’innovation digitale (EDIH) pour les Pays de la Loire. Son objectif : faciliter l’adoption de solutions numériques avancées au sein des entreprises, quels que soient leur taille ou leur secteur.

Un accompagnement complet, modulable selon les besoins

Plusieurs types de prestations sont proposés, parmi lesquels :

  • un diagnostic IA pour identifier les technologies existantes pouvant répondre à vos problématiques, sans recourir systématiquement à des développements sur-mesure ;
  • des formations adaptées aux niveaux et enjeux de votre entreprise ;
  • la réalisation de POC (proofs of concept), permettant de tester concrètement l’apport d’une solution IA avant de l’industrialiser.

Un financement jusqu’à 50 % pour vos POC

Les projets de type POC peuvent bénéficier d’un financement à hauteur de 50 % (pour une valeur maximale de 43200€ et un reste à charge de 21600€) grâce au co-financement européen et régional mis en place dans le cadre du dispositif DIVA.

Attention : le nombre de POC financés d’ici fin 2025 est limité. Vous souhaitez être accompagné ou obtenir plus d’informations sur le dispositif DIVA ?

Contactez nos équipes avant le 31 juillet 2025

CAPACITÉS est membre du consortium DIVA

À ce titre, nous accompagnons déjà plusieurs entreprises dans le cadre de ce dispositif. Pour Edenmap, nous avons développé un système basé sur l’IA visant à fiabiliser les données d’adressage : Lire notre réalisation

 

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Réalisations

Les défis relevés

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Rencontre avec Richard Dufour, nouveau Responsable Scientifique pour CAPACITÉS

Installés dans les locaux du LS2N (sur le campus de la Lombarderie de Nantes Université), nos ingénieurs en Data Science travaillent quotidiennement avec les chercheurs du laboratoire, et plus particulièrement avec l’équipe TALN (Traitement Automatique du Langage Naturel).

UMR de l’Université de Nantes, de Centrale Nantes, de l’IMT Atlantique, du CNRS et de l’Inria, le Laboratoire des Sciences du Numérique de Nantes (LS2N) a été créé en janvier 2017 afin de répondre à l’ambition de faire progresser significativement la visibilité de la recherche en sciences du numérique à Nantes.

De gauche à droite : Richard Dufour, François Gendre, Gaël Gueguen, Mehdi Mouilbeau, Tristan Beauzamy et Antoine Delaunay.

Richard Dufour, responsable de l’équipe de recherche TALN du LS2N, est désormais Responsable Scientifique pour CAPACITÉS. Il partage avec nous son parcours et revient sur les enjeux de cette collaboration entre le LS2N et CAPACITÉS ainsi que les projets à venir.

Richard, pouvez-vous vous présenter et décrire votre parcours professionnel ?

J’ai effectué ma thèse au sein de l’équipe Language and Speech Technology (LST) du LIUM de Le Mans Université. Mes travaux de thèse s’inscrivaient initialement dans le domaine de la reconnaissance automatique de la parole (RAP) au moyen d’approches par apprentissage automatique. Mes travaux d’après-thèse et de postdoctorant à Orange Labs m’ont également permis de travailler sur des problématiques de classification automatique et de correction des transcriptions des systèmes de RAP.

Ce profil initial a ensuite évolué beaucoup plus largement vers le traitement automatique des langues (TAL) avec mon arrivée au Laboratoire Informatique d’Avignon (LIA) en tant que maître de conférences en 2012 puis, en tant que professeur des universités au LS2N depuis 2021.

Mes centres d’intérêts scientifiques se sont grandement élargis ces dernières années pour traiter un nombre important de problématiques en TAL à différents niveaux (données, modèles et évaluation). De manière générale, les problématiques que je traite actuellement en TAL s’inscrivent dans des contextes d’apprentissage automatique, incluant le traitement de données massives, l’apprentissage profond par réseaux de neurone, et l’IA générative au travers des très grands modèles de langue (LLM).

Une partie de mes travaux s’effectue également dans un contexte pluridisciplinaire (réseaux complexes, optimisation, sociologie…). J’ai par exemple été coordinateur de l’axe scientifique Langage & Cognition de l’Institut Carnot Cognition.

Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter ce rôle de Responsable Scientifique ?

Ce rôle de responsable scientifique représente une opportunité unique de mettre en synergie mes compétences scientifiques en traitement des données et en intelligence artificielle avec les besoins concrets applicatifs du monde industriel.

Mon parcours m’a amené à travailler sur des problématiques de recherche appliquée, mes collaborations avec des entreprises étant finalement en continuité de mon travail de recherche. Ce rôle me permet de renforcer ces interactions en m’intéressant à des projets de R&D innovants, en ajoutant mon expertise, tout en assurant un lien fort, et nécessaire, entre la recherche académique et ses applications industrielles.

L’un des défis majeurs que je perçois est d’accompagner l’évolution rapide des technologies d’IA et de TAL (traitement automatique des langues) pour proposer des solutions robustes, adaptées aux contraintes des entreprises, notamment en matière de performance, d’explicabilité et de frugalité des modèles.

Quels sont, selon vous, les atouts principaux de ce partenariat LS2N / CAPACITÉS ?

Le partenariat entre le LS2N et CAPACITÉS repose sur une complémentarité forte entre recherche académique et industrialisation de solutions.

Le LS2N est un laboratoire de référence en sciences du numérique, regroupant des expertises variées en IA, en traitement de données et en apprentissage automatique. Cette richesse scientifique permet de développer des approches innovantes et d’explorer de nouvelles frontières technologiques. CAPACITÉS, en tant qu’acteur de la valorisation et du transfert technologique, joue un rôle clé pour transformer ces avancées en solutions concrètes adaptées aux besoins des entreprises.

Ce partenariat offre plusieurs atouts majeurs : d’une part, il permet d’accélérer l’intégration des dernières avancées en IA dans des applications industrielles, garantissant ainsi aux entreprises un accès privilégié à des technologies de pointe. D’autre part, il favorise une dynamique d’innovation collaborative, en impliquant chercheurs et ingénieurs dans des projets à fort impact. Enfin, il contribue à structurer des initiatives stratégiques, comme le développement de solutions frugales et explicables en IA, qui répondent aux enjeux actuels de performance et d’éthique.

Quels projets / thématiques vous passionnent le plus dans vos recherches actuelles ?

Plusieurs thématiques sont actuellement au cœur de mes travaux de recherche. Je suis tout d’abord intéressé par les problématiques liées à la modélisation du langage, qui est une des briques essentielles pour traiter une multitude de tâches en TAL.

Dans le cadre de nos travaux, nous nous sommes intéressés aux modèles de langue masqués ainsi qu’aux très grands modèles de langue génératifs dans le domaine médical dans un contexte multilingue. Nous comparons, pour la première fois, les performances de ces modèles entraînés à la fois sur des données publiques issues du web et sur des données privées provenant d’établissements de santé (ici, le CHU de Nantes). Nous évaluons également différentes stratégies d’apprentissage sur un ensemble de tâches biomédicales. Nous avons ainsi publié les premiers modèles masqués spécialisés pour le domaine biomédical en français, appelés DrBERT, le plus grand corpus de données médicales sous licence libre, NACHOS, sur lequel ces modèles sont entraînés, ainsi qu’un LLM biomédical, BioMistral. Ces travaux font notamment partie du projet ANR MALADES dont je suis le porteur.

Par ailleurs, je m’intéresse aussi à la création de données textuelles synthétiques (i.e. générées par un système automatique). Nous nous sommes intéressés à cette génération de données dans le cadre de l’augmentation de données textuelles pour améliorer l’apprentissage de modèles. Nous avons proposé de générer un ensemble de données d’entraînement à la récupération de contexte synthétique en utilisant Alpaca, un grand modèle de langage (LLM) adapté aux instructions. À l’aide de cet ensemble de données, nous formons un récupérateur de contexte neuronal, fondé sur un modèle BERT, capable de trouver un contexte pertinent pour la reconnaissance d’entités nommées (REN).

Un autre pan de mon travail concerne la caractérisation fine d’erreurs dans les sorties des systèmes de reconnaissance automatique de la parole du point-de-vue utilisateur au travers du projet ANR DIETS dont j’ai été le porteur.

Enfin, dans un contexte interdisciplinaire, je me suis intéressé à la structure des échanges pour la détection de messages abusifs. Dans ce travail, nous nous sommes intéressés à la détection automatique des abus dans les messages textuels sur les réseaux sociaux. De façon assez naturelle, nous avons tout d’abord proposé de travailler sur la détection d’abus en ne prenant en compte que le contenu textuel des documents échangés. Nous avons alors proposé d’extraire différentes caractéristiques classiques en traitement automatique du langage et de les utiliser dans un processus de classification afin de déterminer, pour chaque message, si celui-ci est abusif ou non.

En savoir plus sur notre expertise Data IA

De la recherche à l’innovation, 20 ans de valorisation !

Cette année, CAPACITÉS fête ses 20 ans !

Depuis deux décennies, notre mission s’adapte en permanence pour transformer les savoirs académiques en solutions concrètes pour les entreprises et les collectivités.

Filiale privée de Nantes Université, nous sommes spécialisés dans l’ingénierie de projets innovants et jouons un rôle d’interface entre les chercheurs des laboratoires académiques et les acteurs socio-économiques.

Nos ingénieurs, localisés directement dans les laboratoires de Nantes Université, travaillent en collaboration avec les chercheurs pour concevoir et déployer des prestations sur-mesure : états de l’art, études de faisabilité et projets de R&D.

Une création dans un contexte de mutation

La loi sur l’Innovation et la Recherche de 1999 a jeté les bases d’un rapprochement entre recherche publique et entreprises privées, facilitant ainsi le transfert de technologies. En 2005, CAPACITÉS voit le jour avec cette même ambition. La même année, la politique des pôles de compétitivité vient renforcer les synergies entre entreprises et laboratoires, encourageant l’innovation sur l’ensemble du territoire français.

20 ans d’impact et d’engagement

Depuis sa création, notre société a mené plus de 10 000 projets, en France et à l’international. Notre développement s’est également traduit par près de 600 embauches, preuve de notre dynamisme et de notre capacité à attirer des talents.

Au travers de notre mission historique de gestion des contrats de recherche partenariale des laboratoires, nous encourageons et facilitons la diffusion de programmes de recherche collaborative avec des partenaires extérieurs. CAPACITÉS mobilise la communauté scientifique pour sortir les résultats de recherche des laboratoires.

En réponse aux besoins émergents du monde économique, nous avons enrichi notre activité en développant de nouvelles expertises. Ces évolutions ont permis d’élargir notre champ d’action et d’accompagner toujours plus efficacement nos partenaires dans leurs enjeux d’innovation et de transition écoresponsable.

Aujourd’hui, nous comptons 15 familles d’expertises regroupées dans 11 laboratoires :

Notre ambition nous pousse à nous inscrire toujours plus fortement dans une démarche responsable : production d’ingrédients biosourcés, analyses de traçabilité des matières premières, valorisation des déchets du BTP, développement d’algorithmes frugaux… Autant d’initiatives qui témoignent de notre implication pour une innovation durable.

Ces 20 ans n’auraient pas été possible sans vous !

En cette année anniversaire, nous souhaitons remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à cette belle aventure : nos clients, nos partenaires, Nantes Université, la CCI Nantes St Nazaire, nos ingénieurs et les chercheurs qui les accompagnent. Ensemble, nous avons relevé de nombreux défis et fait avancer l’innovation !

Les gisements de déchets du BTP : un potentiel sous-estimé

En résumé

Mots Clés :

BTPDéchetsTransition écologiqueMatériaux innovants

Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) génère chaque année des volumes considérables de déchets, souvent perçus comme une contrainte majeure à gérer et stocker. Pourtant, ces gisements recèlent un potentiel encore sous-exploité pour la production de nouveaux matériaux de construction.

Terres excavées

Représentant la plus grande part (en volume) des déchets générés en France, les terres excavées deviennent un déchet lorsqu’elles sont évacuées. En l’absence de prise en charge par la REP PMCB instaurée en 2023, leur transport et stockage engendrent des coûts significatifs. Pourtant, ces terres constituent une ressource intéressante grâce à la richesse de leur composition. En les triant et, si besoin, en les lavant, les particules fines (argiles, limons) ou grossières (sables, gravillons) peuvent être réutilisées pour la fabrication de bétons, de remblais ou d’éléments en terre crue.

À Guérande, dans le quartier Maison Neuve, les terres excavées sont transformées en briques de construction au sein d’un site de production dédié. Ce projet, dirigé par l’aménageur Loire-Atlantique Développement et bénéficiant de l’implication d’acteurs locaux comme le collectif des Terreux Armoricains, est soutenu par la municipalité, la région, l’ADEME et la DREAL.

Sédiments de dragage

Chaque année, près de 50 millions de mètres cubes de sédiments sont dragués dans les ports et voies navigables français. Jusqu’à très présent, 90 % d’entre eux sont rejetés en mer. Depuis l’entrée en vigueur de la loi pour l’économie bleue, en janvier 2025, les rejets de sédiments pollués dépassant certains seuils sont interdits. Cela renforce le stockage à terre de ces matières, considérées comme des déchets, tout en posant des défis de coûts et de gestion des volumes. Ces contraintes incitent à explorer des solutions de valorisation innovantes.

Déchets plastiques

Avec 29 millions de tonnes collectées en Europe en 2018, les déchets plastiques représentent une ressource sous-exploitée pour le secteur du BTP. Incorporés dans des formulations de bétons, ces plastiques offrent des propriétés uniques. Le polyuréthane, par exemple, améliore les performances thermiques des matériaux, révélant un fort potentiel pour des constructions plus durables.

Fibres

Les fibres issues des déchets, qu’elles soient naturelles ou synthétiques, offrent des perspectives intéressantes pour améliorer les performances des matériaux de construction. En renforçant mécaniquement les structures ou en améliorant les échanges hygrothermiques, elles trouvent des débouchés variés. Un exemple prometteur vient du Québec : le centre de recherche Vestechproet et l’École de Technologie Supérieure étudient depuis plusieurs années le recyclage mécanique de déchets textiles, et plus spécifiquement le développement d’un éco-béton chargé par des agrégats à base de fibres textiles usagées (plus d’informations).

Verre

Matériau 100% recyclable, le verre présente un taux de recyclage de près de 78 % en France, ce qui permet d’éviter la mise en décharge de plus de 2,2 millions de tonnes de verre par an. Transformé en poudre, il peut être incorporé dans des matériaux granulaires destinés à la construction. Aux États-Unis, la norme ASTM C1866 permet désormais de remplacer une partie du ciment Portland par du verre broyé, réduisant ainsi l’impact environnemental de la production de béton.

Pour aller plus loin : téléchargez notre livre blanc « Transformer les déchets en matériaux de construction »

Découvrez notre guide à l’usage des professionnels de la construction BTP & Génie Civil !

Ce livre blanc vous apportera des éléments clés pour préparer vos futurs projets :

  • Un état des lieux sur les gisements de déchets à valoriser
  • Le cadre réglementaire pour transformer les déchets en ressources utiles
  • Des exemples concrets d’applications

TÉLÉCHARGER LE LIVRE BLANC

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Bétons à faible impact écologique…

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Les gisements de déchets du BTP : un potentiel sous-estimé

En résumé

Mots Clés :

BTPDéchetsTransition écologiqueMatériaux innovants

Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) génère chaque année des volumes considérables de déchets, souvent perçus comme une contrainte majeure à gérer et stocker. Pourtant, ces gisements recèlent un potentiel encore sous-exploité pour la production de nouveaux matériaux de construction.

Terres excavées

Représentant la plus grande part (en volume) des déchets générés en France, les terres excavées deviennent un déchet lorsqu’elles sont évacuées. En l’absence de prise en charge par la REP PMCB instaurée en 2023, leur transport et stockage engendrent des coûts significatifs. Pourtant, ces terres constituent une ressource intéressante grâce à la richesse de leur composition. En les triant et, si besoin, en les lavant, les particules fines (argiles, limons) ou grossières (sables, gravillons) peuvent être réutilisées pour la fabrication de bétons, de remblais ou d’éléments en terre crue.

À Guérande, dans le quartier Maison Neuve, les terres excavées sont transformées en briques de construction au sein d’un site de production dédié. Ce projet, dirigé par l’aménageur Loire-Atlantique Développement et bénéficiant de l’implication d’acteurs locaux comme le collectif des Terreux Armoricains, est soutenu par la municipalité, la région, l’ADEME et la DREAL.

Sédiments de dragage

Chaque année, près de 50 millions de mètres cubes de sédiments sont dragués dans les ports et voies navigables français. Jusqu’à très présent, 90 % d’entre eux sont rejetés en mer. Depuis l’entrée en vigueur de la loi pour l’économie bleue, en janvier 2025, les rejets de sédiments pollués dépassant certains seuils sont interdits. Cela renforce le stockage à terre de ces matières, considérées comme des déchets, tout en posant des défis de coûts et de gestion des volumes. Ces contraintes incitent à explorer des solutions de valorisation innovantes.

Déchets plastiques

Avec 29 millions de tonnes collectées en Europe en 2018, les déchets plastiques représentent une ressource sous-exploitée pour le secteur du BTP. Incorporés dans des formulations de bétons, ces plastiques offrent des propriétés uniques. Le polyuréthane, par exemple, améliore les performances thermiques des matériaux, révélant un fort potentiel pour des constructions plus durables.

Fibres

Les fibres issues des déchets, qu’elles soient naturelles ou synthétiques, offrent des perspectives intéressantes pour améliorer les performances des matériaux de construction. En renforçant mécaniquement les structures ou en améliorant les échanges hygrothermiques, elles trouvent des débouchés variés. Un exemple prometteur vient du Québec : le centre de recherche Vestechproet et l’École de Technologie Supérieure étudient depuis plusieurs années le recyclage mécanique de déchets textiles, et plus spécifiquement le développement d’un éco-béton chargé par des agrégats à base de fibres textiles usagées (plus d’informations).

Verre

Matériau 100% recyclable, le verre présente un taux de recyclage de près de 78 % en France, ce qui permet d’éviter la mise en décharge de plus de 2,2 millions de tonnes de verre par an. Transformé en poudre, il peut être incorporé dans des matériaux granulaires destinés à la construction. Aux États-Unis, la norme ASTM C1866 permet désormais de remplacer une partie du ciment Portland par du verre broyé, réduisant ainsi l’impact environnemental de la production de béton.

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  • Le cadre réglementaire pour transformer les déchets en ressources utiles
  • Des exemples concrets d’applications

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Représentant la plus grande part (en volume) des déchets générés en France, les terres excavées deviennent un déchet lorsqu’elles sont évacuées. En l’absence de prise en charge par la REP PMCB instaurée en 2023, leur transport et stockage engendrent des coûts significatifs. Pourtant, ces terres constituent une ressource intéressante grâce à la richesse de leur composition. En les triant et, si besoin, en les lavant, les particules fines (argiles, limons) ou grossières (sables, gravillons) peuvent être réutilisées pour la fabrication de bétons, de remblais ou d’éléments en terre crue.

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Bétons à faible impact écologique…

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Extraction végétale : les procédés s’adaptent aux nouvelles contraintes

En résumé

Mots Clés :

Extraction végétaleProcédé eco-responsableSolvants biosourcés Formulation

Expertise Associée :

Dans un nouvel article pour Formule Verte, Françoise de Vaugelas met en lumière les récentes avancées dans le domaine de l’extraction végétale, où les défis énergétiques et les exigences de naturalité guident les innovations.

Luc Marchal (responsable scientifique chez CAPACITÉS), Nicolas Attenot (Biolie) et Hélène Ducatel (Extractis) y apportent un éclairage essentiel sur les solutions développées pour répondre aux contraintes actuelles.

L’objectif est clair : réduire l’impact environnemental tout en garantissant des résultats optimaux. Cela passe entre autres par la réduction des solvants chimiques et la suppression des phases d’extractions énergivore comme le séchage.

En optimisant et en intensifiant les méthodes d’extraction, les procédés éco-responsables contribuent à l’émergence de solutions plus durables pour l’industrie, comme l’explique Luc Marchal : « Au niveau des procédés, les innovations porteront plus sur de l’adaptation pour augmenter les rendements ou diminuer la consommation énergétique ».

 

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Les gisements de déchets du BTP : un potentiel sous-estimé

En résumé

Mots Clés :

BTPDéchetsTransition écologiqueMatériaux innovants

Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) génère chaque année des volumes considérables de déchets, souvent perçus comme une contrainte majeure à gérer et stocker. Pourtant, ces gisements recèlent un potentiel encore sous-exploité pour la production de nouveaux matériaux de construction.

Terres excavées

Représentant la plus grande part (en volume) des déchets générés en France, les terres excavées deviennent un déchet lorsqu’elles sont évacuées. En l’absence de prise en charge par la REP PMCB instaurée en 2023, leur transport et stockage engendrent des coûts significatifs. Pourtant, ces terres constituent une ressource intéressante grâce à la richesse de leur composition. En les triant et, si besoin, en les lavant, les particules fines (argiles, limons) ou grossières (sables, gravillons) peuvent être réutilisées pour la fabrication de bétons, de remblais ou d’éléments en terre crue.

À Guérande, dans le quartier Maison Neuve, les terres excavées sont transformées en briques de construction au sein d’un site de production dédié. Ce projet, dirigé par l’aménageur Loire-Atlantique Développement et bénéficiant de l’implication d’acteurs locaux comme le collectif des Terreux Armoricains, est soutenu par la municipalité, la région, l’ADEME et la DREAL.

Sédiments de dragage

Chaque année, près de 50 millions de mètres cubes de sédiments sont dragués dans les ports et voies navigables français. Jusqu’à très présent, 90 % d’entre eux sont rejetés en mer. Depuis l’entrée en vigueur de la loi pour l’économie bleue, en janvier 2025, les rejets de sédiments pollués dépassant certains seuils sont interdits. Cela renforce le stockage à terre de ces matières, considérées comme des déchets, tout en posant des défis de coûts et de gestion des volumes. Ces contraintes incitent à explorer des solutions de valorisation innovantes.

Déchets plastiques

Avec 29 millions de tonnes collectées en Europe en 2018, les déchets plastiques représentent une ressource sous-exploitée pour le secteur du BTP. Incorporés dans des formulations de bétons, ces plastiques offrent des propriétés uniques. Le polyuréthane, par exemple, améliore les performances thermiques des matériaux, révélant un fort potentiel pour des constructions plus durables.

Fibres

Les fibres issues des déchets, qu’elles soient naturelles ou synthétiques, offrent des perspectives intéressantes pour améliorer les performances des matériaux de construction. En renforçant mécaniquement les structures ou en améliorant les échanges hygrothermiques, elles trouvent des débouchés variés. Un exemple prometteur vient du Québec : le centre de recherche Vestechproet et l’École de Technologie Supérieure étudient depuis plusieurs années le recyclage mécanique de déchets textiles, et plus spécifiquement le développement d’un éco-béton chargé par des agrégats à base de fibres textiles usagées (plus d’informations).

Verre

Matériau 100% recyclable, le verre présente un taux de recyclage de près de 78 % en France, ce qui permet d’éviter la mise en décharge de plus de 2,2 millions de tonnes de verre par an. Transformé en poudre, il peut être incorporé dans des matériaux granulaires destinés à la construction. Aux États-Unis, la norme ASTM C1866 permet désormais de remplacer une partie du ciment Portland par du verre broyé, réduisant ainsi l’impact environnemental de la production de béton.

Pour aller plus loin : téléchargez notre livre blanc « Transformer les déchets en matériaux de construction »

Découvrez notre guide à l’usage des professionnels de la construction BTP & Génie Civil !

Ce livre blanc vous apportera des éléments clés pour préparer vos futurs projets :

  • Un état des lieux sur les gisements de déchets à valoriser
  • Le cadre réglementaire pour transformer les déchets en ressources utiles
  • Des exemples concrets d’applications

TÉLÉCHARGER LE LIVRE BLANC

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Réalisations

Les défis relevés

Un nouveau matériau de construction…

Néolithe a fait appel à CAPACITÉS pour caractériser son nouveau matériau de construction

Découvrir

Analyser et valoriser les terres…

Laboratoire mobile d’analyses des MATEX sur site.

Découvrir

Bétons à faible impact écologique…

Bétons à faible impact écologique : sont-ils aussi performants ?

Découvrir

Les gisements de déchets du BTP : un potentiel sous-estimé

En résumé

Mots Clés :

BTPDéchetsTransition écologiqueMatériaux innovants

Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) génère chaque année des volumes considérables de déchets, souvent perçus comme une contrainte majeure à gérer et stocker. Pourtant, ces gisements recèlent un potentiel encore sous-exploité pour la production de nouveaux matériaux de construction.

Terres excavées

Représentant la plus grande part (en volume) des déchets générés en France, les terres excavées deviennent un déchet lorsqu’elles sont évacuées. En l’absence de prise en charge par la REP PMCB instaurée en 2023, leur transport et stockage engendrent des coûts significatifs. Pourtant, ces terres constituent une ressource intéressante grâce à la richesse de leur composition. En les triant et, si besoin, en les lavant, les particules fines (argiles, limons) ou grossières (sables, gravillons) peuvent être réutilisées pour la fabrication de bétons, de remblais ou d’éléments en terre crue.

À Guérande, dans le quartier Maison Neuve, les terres excavées sont transformées en briques de construction au sein d’un site de production dédié. Ce projet, dirigé par l’aménageur Loire-Atlantique Développement et bénéficiant de l’implication d’acteurs locaux comme le collectif des Terreux Armoricains, est soutenu par la municipalité, la région, l’ADEME et la DREAL.

Sédiments de dragage

Chaque année, près de 50 millions de mètres cubes de sédiments sont dragués dans les ports et voies navigables français. Jusqu’à très présent, 90 % d’entre eux sont rejetés en mer. Depuis l’entrée en vigueur de la loi pour l’économie bleue, en janvier 2025, les rejets de sédiments pollués dépassant certains seuils sont interdits. Cela renforce le stockage à terre de ces matières, considérées comme des déchets, tout en posant des défis de coûts et de gestion des volumes. Ces contraintes incitent à explorer des solutions de valorisation innovantes.

Déchets plastiques

Avec 29 millions de tonnes collectées en Europe en 2018, les déchets plastiques représentent une ressource sous-exploitée pour le secteur du BTP. Incorporés dans des formulations de bétons, ces plastiques offrent des propriétés uniques. Le polyuréthane, par exemple, améliore les performances thermiques des matériaux, révélant un fort potentiel pour des constructions plus durables.

Fibres

Les fibres issues des déchets, qu’elles soient naturelles ou synthétiques, offrent des perspectives intéressantes pour améliorer les performances des matériaux de construction. En renforçant mécaniquement les structures ou en améliorant les échanges hygrothermiques, elles trouvent des débouchés variés. Un exemple prometteur vient du Québec : le centre de recherche Vestechproet et l’École de Technologie Supérieure étudient depuis plusieurs années le recyclage mécanique de déchets textiles, et plus spécifiquement le développement d’un éco-béton chargé par des agrégats à base de fibres textiles usagées (plus d’informations).

Verre

Matériau 100% recyclable, le verre présente un taux de recyclage de près de 78 % en France, ce qui permet d’éviter la mise en décharge de plus de 2,2 millions de tonnes de verre par an. Transformé en poudre, il peut être incorporé dans des matériaux granulaires destinés à la construction. Aux États-Unis, la norme ASTM C1866 permet désormais de remplacer une partie du ciment Portland par du verre broyé, réduisant ainsi l’impact environnemental de la production de béton.

Pour aller plus loin : téléchargez notre livre blanc « Transformer les déchets en matériaux de construction »

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  • Le cadre réglementaire pour transformer les déchets en ressources utiles
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Terres excavées

Représentant la plus grande part (en volume) des déchets générés en France, les terres excavées deviennent un déchet lorsqu’elles sont évacuées. En l’absence de prise en charge par la REP PMCB instaurée en 2023, leur transport et stockage engendrent des coûts significatifs. Pourtant, ces terres constituent une ressource intéressante grâce à la richesse de leur composition. En les triant et, si besoin, en les lavant, les particules fines (argiles, limons) ou grossières (sables, gravillons) peuvent être réutilisées pour la fabrication de bétons, de remblais ou d’éléments en terre crue.

À Guérande, dans le quartier Maison Neuve, les terres excavées sont transformées en briques de construction au sein d’un site de production dédié. Ce projet, dirigé par l’aménageur Loire-Atlantique Développement et bénéficiant de l’implication d’acteurs locaux comme le collectif des Terreux Armoricains, est soutenu par la municipalité, la région, l’ADEME et la DREAL.

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Chaque année, près de 50 millions de mètres cubes de sédiments sont dragués dans les ports et voies navigables français. Jusqu’à très présent, 90 % d’entre eux sont rejetés en mer. Depuis l’entrée en vigueur de la loi pour l’économie bleue, en janvier 2025, les rejets de sédiments pollués dépassant certains seuils sont interdits. Cela renforce le stockage à terre de ces matières, considérées comme des déchets, tout en posant des défis de coûts et de gestion des volumes. Ces contraintes incitent à explorer des solutions de valorisation innovantes.

Déchets plastiques

Avec 29 millions de tonnes collectées en Europe en 2018, les déchets plastiques représentent une ressource sous-exploitée pour le secteur du BTP. Incorporés dans des formulations de bétons, ces plastiques offrent des propriétés uniques. Le polyuréthane, par exemple, améliore les performances thermiques des matériaux, révélant un fort potentiel pour des constructions plus durables.

Fibres

Les fibres issues des déchets, qu’elles soient naturelles ou synthétiques, offrent des perspectives intéressantes pour améliorer les performances des matériaux de construction. En renforçant mécaniquement les structures ou en améliorant les échanges hygrothermiques, elles trouvent des débouchés variés. Un exemple prometteur vient du Québec : le centre de recherche Vestechproet et l’École de Technologie Supérieure étudient depuis plusieurs années le recyclage mécanique de déchets textiles, et plus spécifiquement le développement d’un éco-béton chargé par des agrégats à base de fibres textiles usagées (plus d’informations).

Verre

Matériau 100% recyclable, le verre présente un taux de recyclage de près de 78 % en France, ce qui permet d’éviter la mise en décharge de plus de 2,2 millions de tonnes de verre par an. Transformé en poudre, il peut être incorporé dans des matériaux granulaires destinés à la construction. Aux États-Unis, la norme ASTM C1866 permet désormais de remplacer une partie du ciment Portland par du verre broyé, réduisant ainsi l’impact environnemental de la production de béton.

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