CAPACITÉS recrute un(e) Technicien(ne) Essais

 

CAPACITES est la filiale privée d’ingénierie et de valorisation de la recherche de Nantes Université. Créée en 2005, elle emploie près de 100 collaborateurs, majoritairement ingénieurs et ingénieurs docteurs. Les collaborateurs de CAPACITES sont organisés en équipes d’experts localisées directement dans les laboratoires de recherche de Nantes Université et mènent chaque année près de 350 projets de R&D pour le compte de clients de tous secteurs d’activités. 

Pour accompagner le développement de ses activités d’ingénierie R&D, CAPACITES recrute aujourd’hui un.e Technicien(ne) Essais. 

Votre mission :

Notre business unit, qui travaille dans le domaine de la mécanique et du BTP-Génie civil, recherche un(e) Technicien(ne) Essais (F/H) dans le cadre d’un nouveau projet de R&D.

Vous travaillerez en étroite collaboration avec l’équipe de recherche du GeM (Institut de recherche en Génie civil et Mécanique, UMR CNRS 6183) et serez basé(e) à Saint-Nazaire.

Vous évoluerez dans les domaines de la caractérisation des matériaux de construction à travers les missions suivantes :

Réaliser des essais sur les matériaux cimentaires :

Gâchage selon une formulation et un protocole donné (environ 80 gâchées)

Réalisation d’éprouvettes et Usinage (18 éprouvettes par gâchée)

Réalisation d’essais mécaniques selon un protocole donné (au jeune âge jusqu’à 28jours)

Rédiger des PV d’essais

Votre profil :

Technicien d’essais sur matériaux cimentaires avec 1 à 3 ans d’expérience

Diplômes : DUT/BUT Génie civil

Compétences techniques : Fabrication et Essais mécaniques sur matériaux cimentaires

Rigueur – Curiosité – Habileté – Capacité à travailler en équipe

Contrat :

Lieu de travail : Saint-Nazaire – France

Horaires : 38h30 par semaine

Type de contrat : CDD de 8 mois

Rémunération : Selon profil et expérience

Date de prise de fonction : dès que possible


Contact :

Merci d’adresser votre candidature, CV et lettre de motivation à :
Laurence Guiheneuf, Ingénieure R&D – Capacités SAS
laurence.guiheneuf@capacites.fr


CAPACITÉS inaugure son nouveau siège sur l’Île de Nantes

 

Partenaires et clients de CAPACITÉS sont venus nombreux partager un moment convivial à l’occasion de l’inauguration de nos nouveaux locaux. Mme Carine Bernault, Présidente de Nantes Université et M. Yann Trichard, Président de la CCI Nantes Saint-Nazaire, ont pris la parole pour  affirmer leur soutien aux actions de CAPACITÉS, filiale d’ingénierie et de valorisation de la recherche de Nantes Université.

L’acquisition et l’aménagement de ces bureaux, situés au cœur de l’Île de Nantes, est un projet d’envergure. Ce lieu incarne notre identité et facilite la visibilité auprès de l’écosystème de l’innovation ligérien.

L’inauguration de nos nouveaux bureaux est l’aboutissement de deux ans de travail collectif entre nos équipes, Nantes Université et des professionnels du secteur.  En ce mois de juin, l’événement a réuni de nombreux invités parmi nos clients et partenaires comme 4MOD, HLP Group, Piligrim Technology, Méliad, PROXINNOV, IRT Jules Vernes, EMC2, SATT Ouest valorisation, Ecole Centrale de Nantes, etc.

Nos actionnaires Nantes Université et la CCI de Nantes Saint-Nazaire étaient naturellement parmi les invités. Mme Carine Bernault, Présidente de Nantes Université et M. Yann Trichard, Président de CCI, se sont exprimés pour saluer cette initiative.

« Les nouveaux locaux que nous inaugurons aujourd’hui représentent bien plus qu’un simple espace physique. Ils symbolisent notre engagement envers l’avenir, notre détermination à créer un écosystème dynamique où l’innovation et l’entrepreneuriat peuvent s’épanouir. Ces locaux stimulent l’interaction entre les différentes parties prenantes et encouragent l’éclosion de projets novateurs. » a souligné Mme Carine Bernault.

La première partie de la soirée s’est tenue dans la cour du restaurant solidaire du Village des 5Ponts, avoisinant nos bureaux. Le lieu atypique, avec son allure « guinguette », a contribué à l’atmosphère chaleureuse de la soirée qui s’est poursuivie autour d’un cocktail dinatoire dans nos bureaux. 

Un investissement immobilier répondant à nos besoins :

Les anciens bureaux, situés bd. Vincent Gâche, étaient devenus exigus et ne permettaient pas d’engager des évènements collectifs liés à la vie de l’entreprise. En 2021, CAPACITES investit dans des locaux de 650m² sur Île de Nantes. Une partie du plateau est mise en location laissant à nos équipes un espace de plus 300m2.

Le choix d’un emplacement symbolique

Les bureaux sont situés au cœur du Village Solidaire des 5Ponts sur l’île de Nantes. Porté par l’association les Eaux Vives et Nantes Métropole, ce projet social est basé sur le vivre ensemble et l’inclusion. Le site comprend un hébergement d’urgence, accueillant des personnes en grande difficulté, un restaurant solidaire, des logements et des bureaux. Une ferme urbaine prendra bientôt place sur les toits du bâtiment. C’est un lieu de mixité unique en France, au coeur du quartier naissant du nouveau CHU.

Aménagement original et chaleureux

Aujourd’hui, nous profitons de locaux mieux adaptés à la taille de nos équipes administratives et commerciales et aussi à l’accueil de nos collègues ingénieurs, travaillant au sein des laboratoires de recherche de l’Université.

Salles de réunion, bureaux nomades, salle de créativité et salle de pause sont à disposition pour une réunion, une journée de travail ou bien un événement. Les locaux ont été aménagés sous les conseils avisés d’Annabel Pingault, chargée de la conduite des opérations à la Direction du Patrimoine Immobilier et de la Logistique de Nantes Université.

Les nouveaux bureaux, ouverts à tous, offrent un lieu de travail agréable ce qui favorise les rencontres et la proximité de nos équipes. C’est un véritable atout au regard de la structure particulière de CAPACITES, composée d’équipes géographiquement éloignées au quotidien. Nous avons ainsi un lieu qui nous est  propre,  qui renforce notre cohésion et incarne mieux notre culture d’entreprise.

Depuis notre déménagement, fin 2022, nous nous sommes réunis à plusieurs occasions : ateliers collaboratifs, réunions de travail, moments de convivialité. Gardons cette belle dynamique de rencontres ! 

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Hommes et robots, alliés ou rivaux ?

Newsletter Innovation & Recherche #Mai 2023

Une nouvelle révolution technologique transforme la production et les métiers. Mais force est de constater que, comme celles qui ont précédé, elle soulève de nombreuses questions : la perte de savoir-faire manuel, la disparition de certains métiers, le renforcement des dispositifs de contrôle et de surveillance. Plus généralement, on peut légitimement s’interroger sur la cohabitation homme-technologie.

Agiles, connectés, «intelligents», les robots sont autant appréhendés qu’espérés. Pourtant, ces nouvelles machines ont déjà permis d’améliorer les conditions de travail. En leur délégant des tâches pénibles ou dangereuses, nous avons gagné en efficacité et en sécurité. De nouvelles compétences et de nouveaux métiers émergent, source de valeur ajoutée pour les hommes et les industries.

Les ingénieurs de CAPACITÉS s’efforcent de tirer le meilleur parti des avancées scientifiques afin que les dispositifs soient toujours, et avant tout, au bénéfice de l’humain. Pour nous, l’homme demeure le pilier de la décision et de l’action, les technologies sont un levier d’efficacité.

Nos spécialistes de la robotique et de l’IA vous accompagnent concrètement dans votre révolution technologique. 

Nos réalisations R&D qui améliorent les métiers : 

Les meilleures technologies au service des métiers

Le Groupe La Poste se dote d’une cellule robotisée de tri du courrier. Déployé à l’échelle du groupe, ce procédé améliore les conditions de travail et permet la montée en compétences. 

Booster les outils de formation grâce à l’IA

La start-up nantaise Clikilix innove dans l’apprentissage. Un assistant virtuel, renforcé par un algorithme de computer vision, facilite la formation aux logiciels métiers.

Propulser l’usine vers le 4.0

CAPACITÉS accompagne JVMA à choisir le meilleur système de pilotage de la production. Un MES (Manufacturing Execution System) sur mesure pour former aux métiers de l’industrie 4.0.

Sécuriser l’intervention des hommes 

Un robot de détection des mines anti-personnel permet d’éviter une opération manuelle à risque et de sécuriser le travail des démineurs. Innovation CAPACITÉS soutenue par l’AID

Réduire la pénibilité au travail 

Le Groupe Bouhyer investit dans l’automatisation du procédé de ponçage, une opération manuelle complexe et pénible. L’outil robotisé allège le travail des opérateurs et préserve le savoir-faire industriel local.

Robotique en environnement incertain 

Bouygues Travaux Publics opte pour la sécurité maximale lors de la construction de ses tunnels. Une plateforme robotisée mobile remplace ainsi le perçage manuel répétitif et en hauteur.  


Nos innovations robotique et automatisation :

 

Développement de stratégie de robotisation  I Robotique en environnement incertain  I Automatisation des procédés  I  Data Sciences & IA pour l’industrie


Événements & ressources pour s’informer :

Humain au cœur de l’industrie
25 Mai 2023, en ligne  
RDV Techno – webinaire proposé par EMC2

Forum Open Innovation EMC2
8 Juin 2023, Nantes 
Connecter les besoins industriels et les solutions technologiques

SIDO Paris
6-7 Décembre 2023, Paris 
Salon incontournable en Europe dédié à la convergence des Solutions et Technologies IoT 

DIVA
Digital Innovation Value Accelerator
Accompagner la digitalisation des entreprises de manière responsable

Humains et machines – Quelles interactions au travail ?
Rapport public 
Remis le 6 décembre 2022 par le Conseil national du Numérique 


picto robot

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Hommes et robots, alliés ou rivaux ?

Newsletter Innovation & Recherche #Mai 2023

Les exigences relatives à la production durable font hésiter de nombreux industriels. Et pourtant, les efforts dans ce domaine paient ! Hormis les bienfaits environnementaux et sociétaux, l’éco-conception est source d’innovation et de différenciation pour les entreprises. Elle permet de mieux maîtriser les risques et de répondre à la demande croissante de  transparence du marché, selon le Guide de l’éco-innovation de l’ADEME.

Le véritable défi est de déployer une solution techniquement efficace et économiquement viable. C’est précisément le rôle des équipes de CAPACITÉS ; établir l’alignement parfait entre les innovations R&D des laboratoires de recherche de Nantes Université et les contraintes industrielles. La diversité de nos expertises nous permet d’intervenir sur l’intégralité du cycle produit : conception, production et recyclage.

Nos projets réalisés pour des industriels de renom prouvent que la production responsable est compatible avec la compétitivité.

Nos réalisations R&D en faveur de l’éco-performance :

Concevoir des matériaux biosourcés

L’entreprise One.Five innove dans le secteur de l’emballage grâce au plastique biosourcé, fabriqué à partir de microalgues.

Evaluer la biodégradabilité des produits cosmétiques dès leur conception

L’Oréal se dote d’une nouvelle méthode d’évaluation de la biodégradabilité des substances complexes. Des travaux distingués par la revue Green Chemistry.

Nettoyer les surfaces des matériaux sans résidus, ni solvants

Remplacer les procédés classiques de décapage des surfaces par le laser permet de gagner en efficacité et de s’affranchir des déchets produits.

Réduire impact industriel

Réduire l’impact environnemental d’un procédé industriel

La société Alstom, accompagnée par nos experts en chimie des surfaces, a pu réduire de 20% les émissions toxiques (COV) de son procédé de dégraissage de métal

Valoriser les déchets ultimes

La société Neolithe a révolutionné le réemploi des déchets industriels ultimes (DIB). Nos experts ont validé la résistance et la durabilité du nouveau matériau de construction qu’ils ont conçu.

étude technico-économique - déconstruction navale

Valider la faisabilité économique d’un projet de valorisation

Nos experts ont fourni une étude technico-économique fiable afin de rentabiliser le recyclage d’anciens bateaux de plaisance.


Nos innovations robotique et automatisation :

 

Développement de stratégie de robotisation  I Robotique en environnement incertain  I Automatisation des procédés  I  Data Sciences & IA pour l’industrie


Les dates à retenir pour s’informer et débattre :

R4Composites
7 Mars 2023, Bordeaux, France
Le rendez-vous de l’économie circulaire des composites. 

Plant Based Summit 2023
13 – 15 Juin 2023, Lille, France
Un évènement international des acteurs de la chimie du végétal et des produits biosourcés.

24B4C
2023 – date exacte à venir
Le rendez-vous annuel des adhérents au pôle Bioechonomy for Change, le réseau de référence de la bioéconomie en France.

Pollutec
10 -13 Octobre 2023, Lyon, France
Le salon des solutions environnementales et énergétiques. 


chimie plasturgie

CAPACITÉS inaugure son nouveau siège sur l’Île de Nantes

 

Partenaires et clients de CAPACITÉS sont venus nombreux partager un moment convivial à l’occasion de l’inauguration de nos nouveaux locaux. Mme Carine Bernault, Présidente de Nantes Université et M. Yann Trichard, Président de la CCI Nantes Saint-Nazaire, ont pris la parole pour  affirmer leur soutien aux actions de CAPACITÉS, filiale d’ingénierie et de valorisation de la recherche de Nantes Université.

L’acquisition et l’aménagement de ces bureaux, situés au cœur de l’Île de Nantes, est un projet d’envergure. Ce lieu incarne notre identité et facilite la visibilité auprès de l’écosystème de l’innovation ligérien.

Cette année, CAPACITÉS a  proposé  à ses collaborateurs un jeu concours en ligne: Handipoursuite. Une activité ludique qui vise à tester ses connaissances et en apprendre davantage sur l’emploi et le handicap. Notre objectif était de souligner la richesse qu’apporte la diversité au travail et ainsi agir pour l’inclusion. Les participants étaient nombreux et les trois meilleurs scores récompensés !  ! 

Depuis 1987, l’AGEFIPH accompagne l’insertion professionnelle des personnes handicapées dans toute la France. Chaque année, avec l’aide de l’Agefiph, près de 70 000 personnes handicapées signent un contrat de travail et 18 000 personnes conservent leur emploi. En 2021, l’Agefiph a financé 156 000 aides et services à destination des personnes en situation de handicap, des entreprises et des organismes de formation et CFA (16,9% de plus qu’en 2019).

Engagée pour l’égalité à l’accès à l’emploi, CAPACITÉS envisage d’élargir sa collaboration avec des organismes œuvrant en faveur de l’inclusion des personnes handicapés, notamment AGEFIPH.

Analyse prédictive – Modélisation probabiliste

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La R&D pour associer éco-responsabilité et compétitivité 

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La cohabitation homme – machine : les technologies au bénéfice de l’humain.

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Hommes et robots, alliés ou rivaux ?

Newsletter Innovation & Recherche #Mai 2023

L’Intelligence Artificielle vise à reproduire les comportements humains considérés comme intelligents, mais de manière plus efficace et à plus grande échelle. Perception, communication, compréhension, apprentissages, prédiction, les avantages sont aussi nombreux que les applications. Le succès de l’IA se généralise dans des domaines stratégiques comme la santé, la sécurité, la justice, les transports, les énergies, etc. 

Cependant, l’omniprésence des technologies numériques soulève la question des limites éthiques de ces innovations. Traitement de données, algorithmes biaisés, contrôles, influence…Qui a réellement la maîtrise de cette expansion ? La volonté d’encadrer et de légiférer est assez récente. En avril 2021, la Commission Européenne propose un Projet de loi de réglementation de l’IA. L’UNESCO adopte la première norme mondiale sur l’éthique de l’IA, La recommandation sur l’éthique de l’IA, en novembre la même année. En parallèle, l’OCDE crée un Observatoire des politiques relatives à l’IA, dont le rôle est d’informer et d’analyser en temps réel des politiques liées à l’IA dans le monde entier.

Bien avant l’heure, les aspects éthiques sont au cœur des projets menés par les experts de CAPACITÉS et les chercheurs du laboratoire LS2N de Nantes Université. Leurs travaux se basent sur une approche ouverte, permettant l’interprétation des données, et collaborative, basée sur des technologies open source. 

Intelligence artificielle : sous quelles conditions lui faire confiance ?

Pr Patrick Leray, chercheur au laboratoire LS2N, spécialiste des algorithmes d’apprentissage et des réseaux bayésiens, explique comment répondre au besoin de transparence lié à l’IA.

IA prédictive - modélisation

L’IA prédictive au service de la sécurité publique

Les modèles graphiques probabilistes permettent de concevoir des algorithmes prédictifs d’un haut niveau de transparence de l’IA, particulièrement utiles pour la sécurité publique.  

IA algorithme - modélisation probabliste

L’intelligence artificielle pour prévenir la récidive du suicide

L’utilisation des modèles probabilistes basés sur les réseaux bayésiens est possible dans un contexte pauvre en données ou Small Data, au service de la santé. 

Lutter contre l’échec scolaire grâce à l’Intelligence Artificielle 

Un modèle d’intelligence artificielle statistique trouve un usage pour le développement d’une application médico-pédagogique apprenante.

algorithmes d'encodage - IA

Algorithmes d’encodage pour NETFLIX

La compression d’images vidéo sans dégrader la qualité est un exploit technologique. Une démarche Open Innovation, récompensée par le prestigieux Emmy® Award

Réduire le poids des vidéos

La diffusion et le stockage des données sont énergivores. Des algorithmes sur mesure permettent la compression d’images, sans altérer leur qualité, afin d’économiser l’espace et le débit. 

Nos innovations robotique et automatisation :

 

Développement de stratégie de robotisation  I Robotique en environnement incertain  I Automatisation des procédés  I  Data Sciences & IA pour l’industrie

Les dates à retenir pour s’informer et débattre :

Salon de la Data
20 Septembre 2022, Cité des Congrès, Nantes 
Conférences et ateliers autours des usages de la Data.

Nantes Digital Week
14 – 25 septembre 2022,  Nantes
Plus de 100 évènements proposés pour le grand public et les professionnels – transition énergétique, technologies immersives, cyber sécurité… Vous avez le choix des sujets !

European Cyber Week
15 – 17 novembre 2022, Rennes 
Evénement de référence dans le domaine de la cybersécurité qui rassemble des experts européens, des  acteurs privés et des institutions. Au programme réflexion stratégiques, recherche et mise en œuvre opérationnelle, networking…

La Digital Tech Conférence
3 décembre 2022, Couvent des Jacobins, Rennes 
Conférence sur les innovations vertueuses et les nouvelles technologies.

Tourisme

CAPACITÉS recrute un(e) Technicien(ne) Essais

Comprendre les transferts de chaleur durant la transformation d’un matériau composite est un enjeu de taille pour l’industrie, en particulier pour l’industrie aéronautique. Pour optimiser un procédé industriel existant ou en cours de développement, les industriels ont en effet besoin de prédire le comportement des matériaux. Dans ce but, les experts CAPACITÉS réalisent des simulations multiphysiques de procédés de transformation tenant compte des transferts de chaleur, des transformations chimiques et mécaniques.

Explications avec deux experts CAPACITÉS : Vincent Sobotka, Professeur à Nantes Université, membre de l’équipe « Transferts thermiques dans les matériaux et aux interfaces » du LTeN, et Maxime Villière, Ingénieur R&D auprès de CAPACITÉS, Docteur en Énergétique et Génie des procédés, spécialité Thermique.

En résumé

Mots Clés :

ThermiqueMatériaux compositesPolymèresSimulation numériqueÉCHANGES DE CHALEURBancs expérimentauxINSTRUMENTATION

Quelles informations pouvez-vous obtenir sur un matériau composite avec la simulation multiphysique ?

M. Villière La simulation multiphysique couple toutes les physiques à l’œuvre au cours d’un procédé industriel : thermique, mécanique et transformation chimique. À partir de cette vue d’ensemble d’une pièce, nous délivrons à l’industriel les informations dont il a besoin pour mettre au point ou optimiser un procédé : la température au cœur de la pièce et au sein de l’outillage, l’évolution de la température au cours du temps et dans les différentes zones de la pièce, la chaleur libérée par les résines lors des réactions de polymérisation, l’état d’avancement d’une réaction chimique au cours du procédé, les déformations de la pièce… Plus un industriel maîtrise la température en tous points de son matériau et à tous instants, mieux il contrôle la qualité de sa pièce finale.

Quels sont les prérequis à la réalisation d’une simulation multiphysique ?

M. Villière La fiabilité des données est cruciale. Sans cela, aucun crédit ne pourra être donné aux résultats de la simulation.

D’une part, la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) de la pièce doit être suffisamment détaillée. Elle peut être réalisée par le client ou par nos soins.

D’autre part, nous avons besoin de connaître les conditions de transformation de sa pièce et de son moule pendant le cycle de cuisson : la masse volumique, la chaleur spécifique et la conductivité thermique. Ces propriétés peuvent être difficiles à caractériser.

En quoi la caractérisation de ces propriétés est-elle complexe ?

V. Sobotka Constitués de fibres et d’une matrice thermodurcissable ou thermoplastique, les matériaux composites sont complexes par nature. Ils sont hétérogènes et anisotropes. En outre, lors de leur mise en œuvre la matrice subit un changement d’état. La caractérisation de leurs propriétés thermiques, notamment les conductivités thermiques, est donc complexe car elles dépendent de l’espace, de la température, mais également de l’état de transformation du matériau.

Pour les matériaux hautes performances, la complexité réside dans la température très élevée du procédé. Dans l’aéronautique par exemple, les composites à matrice thermoplastiques peuvent être transformés aux alentours de 400°C dans le cas des PAEK. La mise en place de bancs instrumentés à ces températures devient délicate.

De fait, caractériser les propriétés des composites requiert une forte expérience en instrumentation. D’autant plus que le développement d’un banc à façon s’avère souvent nécessaire. Un de nos client, équipementier aérospatial, souhaitait par exemple caractériser la conductivité thermique de composites à matrice thermoplastique dont la fusion est aux alentours de 400°C. Aucun banc de mesure ne répondait à son besoin, nous l’avons donc développé. De la même manière, nous avons fabriqué pour un autre client un moyen de mesure spécifique pour caractériser la résistance thermique d’interposeur de très faible épaisseur.

Au-delà de cette mise en données du procédé de transformation, quels savoir-faire nécessite la simulation multiphysique ?

M. Villière Nous avons vu que les matériaux composites sont complexes. Les structures des pièces et les procédés de nos clients le sont tout autant. Avant de réaliser une simulation multiphysique, nous réduisons la complexité des équations soit en définissant des symétries, soit en faisant des hypothèses sur les échanges de chaleur. L’objectif est de décrire correctement le procédé du client sans avoir à le simuler systématiquement en intégralité, afin de réaliser la simulation dans un temps raisonnable.

Je vous donne un exemple. Un producteur de bougie haut de gamme nous a confié la simulation multiphysique d’un procédé de refroidissement de bougies. Celles-ci sont refroidies dans un verre, posé sur un tapis refroidissant qui est lui-même exposé à des buses d’air refroidissantes. Nous avons simplifié la mécanique des fluides d’air avant de simuler le procédé sur le logiciel COMSOL.

Sur quoi vous basez-vous pour faire des hypothèses sur les échanges de chaleur ?

V. Sobotka Cela nécessite une bonne connaissance des procédés thermiques en général et du procédé particulier du client. Le laboratoire LTeN travaille depuis trente ans sur les procédés de transformation des composites et polymères. Les équipes du LTeN et de CAPACITÉS sont souvent impliquées dans la recherche et développement de nouveaux procédés. Nous nous appuyons sur cette expérience et sur l’observation du procédé du client pour déterminer la meilleure stratégie lors de la simulation multiphysique.

Comment vérifier la véracité de la simulation ?

V. Sobotka Nous pouvons valider une simulation par l’instrumentation de la pièce. Après avoir simulé le procédé de refroidissement des bougies par exemple, nous avons vérifié en réalisant les mesures en laboratoire que les résultats de la simulation étaient concordants avec la réalité.

 

Pouvez-vous nous donner un exemple de défi technologique relevé par la simulation ?

M. Villière L’une des problématiques actuelles sur les composites est l’assemblage de deux pièces de grandes longueurs de manière continue. Le Groupe Institut de Soudure et le Groupe Arkema ont breveté un procédé de soudage de composites par induction indirecte (ISW). La technologie repose sur le déplacement d’une lame chauffée à l’interface de deux substrats à assembler. Cette technologie est dynamique et fait donc intervenir de nombreux paramètres physiques qu’il y a lieu de considérer dans le cadre d’une modélisation.

La simulation multiphysique demeure un outil nécessaire qui permet d’optimiser la qualité du procédé et d’identifier les paramètres à modifier. Réalisée en parallèle des développements technologiques expérimentaux, elle permet d’améliorer la réactivité des études, d’orienter les axes de développement et ainsi de mieux comprendre les phénomènes. Grâce à la simulation multiphysique, l’industriel peut notamment limiter le nombre d’essais et, par conséquent, la consommation de matière.

Vous aussi vous souhaitez optimiser un procédé de transformation de composite ? Et vous recherchez un partenaire ingénieux pour vous accompagner ? Contactez-nous.

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CAPACITÉS inaugure son nouveau siège sur l’Île de Nantes

 

Partenaires et clients de CAPACITÉS sont venus nombreux partager un moment convivial à l’occasion de l’inauguration de nos nouveaux locaux. Mme Carine Bernault, Présidente de Nantes Université et M. Yann Trichard, Président de la CCI Nantes Saint-Nazaire, ont pris la parole pour  affirmer leur soutien aux actions de CAPACITÉS, filiale d’ingénierie et de valorisation de la recherche de Nantes Université.

L’acquisition et l’aménagement de ces bureaux, situés au cœur de l’Île de Nantes, est un projet d’envergure. Ce lieu incarne notre identité et facilite la visibilité auprès de l’écosystème de l’innovation ligérien.

Le modèle de filiale de valorisation existe depuis les années quatre-vingt poussé par par loi Savary, conférant aux Etablissements d’Enseignement Supérieur le droit de confier certaines missions à des structures privées. Le Conseil National d’Évaluation de l’enseignement supérieur (CNE, France) définit la valorisation de la recherche comme « rendre utilisables ou commercialisables les résultats, les connaissances et les compétences de la recherche ».
De ce fait, le périmètre d’intervention des filiales couvre un large champs d’actions et dépend des établissements publics auxquels elles sont rattachées. Cela peut comprendre la gestion des contrats de recherche, d’une offre de prestations, de projets collaboratifs, la formation continue, l’organisation d’évènements scientifiques, l’hébergement d’entreprises innovantes, etc.

Aujourd’hui, quinze filiales majeures, ADERA, ADRINORD, AMVALOR, ARMINES, AVRUL, CENTRALE INNOVATION, EZUS LYON, FLORALIS, FX-CONSEIL, INPG ENTREPRISE, INSAVALOR, PROTISVALOR, UTEAM, VALUTEC et CAPACITÉS, s’organisent au sein de leur propre réseau. Fondé sur le partage d’expérience et l’échange de bonnes pratiques, le nouveau réseau RENAFI est la continuité logique d’une collaboration déjà existante, depuis 14 ans entre les filiales membres, au sein du Réseau C.U.R.I.E.

Durant les dix dernières années, ces structures ont contribué de manière considérable à la valorisation de la recherche et au développement économique des territoires avec plus de 2 milliards d’euros d’activité, dont 115 millions d’euros sur le programme cadre européen Horizon 2020, près de 12 500 créations d’emplois, plus de 105 000 contrats montés et gérés, 840 brevets actifs et plus d’une centaine de participations dans différentes start-up.

La création d’un réseau national unique vise à donner plus de visibilité et d’affirmer la contribution de ce travail commun auprès de l’écosystème de l’innovation et de ses acteurs.

CAPACITÉS, filiale de valorisation de la recherche et d’ingénierie de Nantes Université, emploie aujourd’hui près d’une centaine de collaborateurs et réalise environ 350 projets par an, en lien direct avec les laboratoires de recherche. Ses missions couvrent trois axes principaux : proposer des prestations d’ingénierie à destination des industriels, la gestion des contrats collaboratifs de recherche entre les chercheurs et les entreprises et la gestion des plateformes scientifiques de Nantes Université. 

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CAPACITÉS recrute un(e) Technicien(ne) Essais

Comprendre les transferts de chaleur durant la transformation d’un matériau composite est un enjeu de taille pour l’industrie, en particulier pour l’industrie aéronautique. Pour optimiser un procédé industriel existant ou en cours de développement, les industriels ont en effet besoin de prédire le comportement des matériaux. Dans ce but, les experts CAPACITÉS réalisent des simulations multiphysiques de procédés de transformation tenant compte des transferts de chaleur, des transformations chimiques et mécaniques.

Explications avec deux experts CAPACITÉS : Vincent Sobotka, Professeur à Nantes Université, membre de l’équipe « Transferts thermiques dans les matériaux et aux interfaces » du LTeN, et Maxime Villière, Ingénieur R&D auprès de CAPACITÉS, Docteur en Énergétique et Génie des procédés, spécialité Thermique.

En résumé

Mots Clés :

ThermiqueMatériaux compositesPolymèresSimulation numériqueÉCHANGES DE CHALEURBancs expérimentauxINSTRUMENTATION

Quelles informations pouvez-vous obtenir sur un matériau composite avec la simulation multiphysique ?

M. Villière La simulation multiphysique couple toutes les physiques à l’œuvre au cours d’un procédé industriel : thermique, mécanique et transformation chimique. À partir de cette vue d’ensemble d’une pièce, nous délivrons à l’industriel les informations dont il a besoin pour mettre au point ou optimiser un procédé : la température au cœur de la pièce et au sein de l’outillage, l’évolution de la température au cours du temps et dans les différentes zones de la pièce, la chaleur libérée par les résines lors des réactions de polymérisation, l’état d’avancement d’une réaction chimique au cours du procédé, les déformations de la pièce… Plus un industriel maîtrise la température en tous points de son matériau et à tous instants, mieux il contrôle la qualité de sa pièce finale.

Quels sont les prérequis à la réalisation d’une simulation multiphysique ?

M. Villière La fiabilité des données est cruciale. Sans cela, aucun crédit ne pourra être donné aux résultats de la simulation.

D’une part, la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) de la pièce doit être suffisamment détaillée. Elle peut être réalisée par le client ou par nos soins.

D’autre part, nous avons besoin de connaître les conditions de transformation de sa pièce et de son moule pendant le cycle de cuisson : la masse volumique, la chaleur spécifique et la conductivité thermique. Ces propriétés peuvent être difficiles à caractériser.

En quoi la caractérisation de ces propriétés est-elle complexe ?

V. Sobotka Constitués de fibres et d’une matrice thermodurcissable ou thermoplastique, les matériaux composites sont complexes par nature. Ils sont hétérogènes et anisotropes. En outre, lors de leur mise en œuvre la matrice subit un changement d’état. La caractérisation de leurs propriétés thermiques, notamment les conductivités thermiques, est donc complexe car elles dépendent de l’espace, de la température, mais également de l’état de transformation du matériau.

Pour les matériaux hautes performances, la complexité réside dans la température très élevée du procédé. Dans l’aéronautique par exemple, les composites à matrice thermoplastiques peuvent être transformés aux alentours de 400°C dans le cas des PAEK. La mise en place de bancs instrumentés à ces températures devient délicate.

De fait, caractériser les propriétés des composites requiert une forte expérience en instrumentation. D’autant plus que le développement d’un banc à façon s’avère souvent nécessaire. Un de nos client, équipementier aérospatial, souhaitait par exemple caractériser la conductivité thermique de composites à matrice thermoplastique dont la fusion est aux alentours de 400°C. Aucun banc de mesure ne répondait à son besoin, nous l’avons donc développé. De la même manière, nous avons fabriqué pour un autre client un moyen de mesure spécifique pour caractériser la résistance thermique d’interposeur de très faible épaisseur.

Au-delà de cette mise en données du procédé de transformation, quels savoir-faire nécessite la simulation multiphysique ?

M. Villière Nous avons vu que les matériaux composites sont complexes. Les structures des pièces et les procédés de nos clients le sont tout autant. Avant de réaliser une simulation multiphysique, nous réduisons la complexité des équations soit en définissant des symétries, soit en faisant des hypothèses sur les échanges de chaleur. L’objectif est de décrire correctement le procédé du client sans avoir à le simuler systématiquement en intégralité, afin de réaliser la simulation dans un temps raisonnable.

Je vous donne un exemple. Un producteur de bougie haut de gamme nous a confié la simulation multiphysique d’un procédé de refroidissement de bougies. Celles-ci sont refroidies dans un verre, posé sur un tapis refroidissant qui est lui-même exposé à des buses d’air refroidissantes. Nous avons simplifié la mécanique des fluides d’air avant de simuler le procédé sur le logiciel COMSOL.

Sur quoi vous basez-vous pour faire des hypothèses sur les échanges de chaleur ?

V. Sobotka Cela nécessite une bonne connaissance des procédés thermiques en général et du procédé particulier du client. Le laboratoire LTeN travaille depuis trente ans sur les procédés de transformation des composites et polymères. Les équipes du LTeN et de CAPACITÉS sont souvent impliquées dans la recherche et développement de nouveaux procédés. Nous nous appuyons sur cette expérience et sur l’observation du procédé du client pour déterminer la meilleure stratégie lors de la simulation multiphysique.

Comment vérifier la véracité de la simulation ?

V. Sobotka Nous pouvons valider une simulation par l’instrumentation de la pièce. Après avoir simulé le procédé de refroidissement des bougies par exemple, nous avons vérifié en réalisant les mesures en laboratoire que les résultats de la simulation étaient concordants avec la réalité.

 

Pouvez-vous nous donner un exemple de défi technologique relevé par la simulation ?

M. Villière L’une des problématiques actuelles sur les composites est l’assemblage de deux pièces de grandes longueurs de manière continue. Le Groupe Institut de Soudure et le Groupe Arkema ont breveté un procédé de soudage de composites par induction indirecte (ISW). La technologie repose sur le déplacement d’une lame chauffée à l’interface de deux substrats à assembler. Cette technologie est dynamique et fait donc intervenir de nombreux paramètres physiques qu’il y a lieu de considérer dans le cadre d’une modélisation.

La simulation multiphysique demeure un outil nécessaire qui permet d’optimiser la qualité du procédé et d’identifier les paramètres à modifier. Réalisée en parallèle des développements technologiques expérimentaux, elle permet d’améliorer la réactivité des études, d’orienter les axes de développement et ainsi de mieux comprendre les phénomènes. Grâce à la simulation multiphysique, l’industriel peut notamment limiter le nombre d’essais et, par conséquent, la consommation de matière.

Vous aussi vous souhaitez optimiser un procédé de transformation de composite ? Et vous recherchez un partenaire ingénieux pour vous accompagner ? Contactez-nous.

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Réalisations

Les défis relevés

Des matériaux de construction à…

Nos experts en génie civil et matériaux de construction ont travaillé sur un nouveau matériau cimentaire issu du polyuréthane de réfrigérateurs recyclés.

Découvrir

L’économie circulaire au service de…

CAPACITÉS combine expertise de l’économie circulaire et ingénierie des matériaux & de la transformation des polymères au service de la gestion des déchets.

Découvrir

CAPACITÉS recrute un(e) Technicien(ne) Essais

Comprendre les transferts de chaleur durant la transformation d’un matériau composite est un enjeu de taille pour l’industrie, en particulier pour l’industrie aéronautique. Pour optimiser un procédé industriel existant ou en cours de développement, les industriels ont en effet besoin de prédire le comportement des matériaux. Dans ce but, les experts CAPACITÉS réalisent des simulations multiphysiques de procédés de transformation tenant compte des transferts de chaleur, des transformations chimiques et mécaniques.

Explications avec deux experts CAPACITÉS : Vincent Sobotka, Professeur à Nantes Université, membre de l’équipe « Transferts thermiques dans les matériaux et aux interfaces » du LTeN, et Maxime Villière, Ingénieur R&D auprès de CAPACITÉS, Docteur en Énergétique et Génie des procédés, spécialité Thermique.

En résumé

Mots Clés :

ThermiqueMatériaux compositesPolymèresSimulation numériqueÉCHANGES DE CHALEURBancs expérimentauxINSTRUMENTATION

Quelles informations pouvez-vous obtenir sur un matériau composite avec la simulation multiphysique ?

M. Villière La simulation multiphysique couple toutes les physiques à l’œuvre au cours d’un procédé industriel : thermique, mécanique et transformation chimique. À partir de cette vue d’ensemble d’une pièce, nous délivrons à l’industriel les informations dont il a besoin pour mettre au point ou optimiser un procédé : la température au cœur de la pièce et au sein de l’outillage, l’évolution de la température au cours du temps et dans les différentes zones de la pièce, la chaleur libérée par les résines lors des réactions de polymérisation, l’état d’avancement d’une réaction chimique au cours du procédé, les déformations de la pièce… Plus un industriel maîtrise la température en tous points de son matériau et à tous instants, mieux il contrôle la qualité de sa pièce finale.

Quels sont les prérequis à la réalisation d’une simulation multiphysique ?

M. Villière La fiabilité des données est cruciale. Sans cela, aucun crédit ne pourra être donné aux résultats de la simulation.

D’une part, la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) de la pièce doit être suffisamment détaillée. Elle peut être réalisée par le client ou par nos soins.

D’autre part, nous avons besoin de connaître les conditions de transformation de sa pièce et de son moule pendant le cycle de cuisson : la masse volumique, la chaleur spécifique et la conductivité thermique. Ces propriétés peuvent être difficiles à caractériser.

En quoi la caractérisation de ces propriétés est-elle complexe ?

V. Sobotka Constitués de fibres et d’une matrice thermodurcissable ou thermoplastique, les matériaux composites sont complexes par nature. Ils sont hétérogènes et anisotropes. En outre, lors de leur mise en œuvre la matrice subit un changement d’état. La caractérisation de leurs propriétés thermiques, notamment les conductivités thermiques, est donc complexe car elles dépendent de l’espace, de la température, mais également de l’état de transformation du matériau.

Pour les matériaux hautes performances, la complexité réside dans la température très élevée du procédé. Dans l’aéronautique par exemple, les composites à matrice thermoplastiques peuvent être transformés aux alentours de 400°C dans le cas des PAEK. La mise en place de bancs instrumentés à ces températures devient délicate.

De fait, caractériser les propriétés des composites requiert une forte expérience en instrumentation. D’autant plus que le développement d’un banc à façon s’avère souvent nécessaire. Un de nos client, équipementier aérospatial, souhaitait par exemple caractériser la conductivité thermique de composites à matrice thermoplastique dont la fusion est aux alentours de 400°C. Aucun banc de mesure ne répondait à son besoin, nous l’avons donc développé. De la même manière, nous avons fabriqué pour un autre client un moyen de mesure spécifique pour caractériser la résistance thermique d’interposeur de très faible épaisseur.

Au-delà de cette mise en données du procédé de transformation, quels savoir-faire nécessite la simulation multiphysique ?

M. Villière Nous avons vu que les matériaux composites sont complexes. Les structures des pièces et les procédés de nos clients le sont tout autant. Avant de réaliser une simulation multiphysique, nous réduisons la complexité des équations soit en définissant des symétries, soit en faisant des hypothèses sur les échanges de chaleur. L’objectif est de décrire correctement le procédé du client sans avoir à le simuler systématiquement en intégralité, afin de réaliser la simulation dans un temps raisonnable.

Je vous donne un exemple. Un producteur de bougie haut de gamme nous a confié la simulation multiphysique d’un procédé de refroidissement de bougies. Celles-ci sont refroidies dans un verre, posé sur un tapis refroidissant qui est lui-même exposé à des buses d’air refroidissantes. Nous avons simplifié la mécanique des fluides d’air avant de simuler le procédé sur le logiciel COMSOL.

Sur quoi vous basez-vous pour faire des hypothèses sur les échanges de chaleur ?

V. Sobotka Cela nécessite une bonne connaissance des procédés thermiques en général et du procédé particulier du client. Le laboratoire LTeN travaille depuis trente ans sur les procédés de transformation des composites et polymères. Les équipes du LTeN et de CAPACITÉS sont souvent impliquées dans la recherche et développement de nouveaux procédés. Nous nous appuyons sur cette expérience et sur l’observation du procédé du client pour déterminer la meilleure stratégie lors de la simulation multiphysique.

Comment vérifier la véracité de la simulation ?

V. Sobotka Nous pouvons valider une simulation par l’instrumentation de la pièce. Après avoir simulé le procédé de refroidissement des bougies par exemple, nous avons vérifié en réalisant les mesures en laboratoire que les résultats de la simulation étaient concordants avec la réalité.

 

Pouvez-vous nous donner un exemple de défi technologique relevé par la simulation ?

M. Villière L’une des problématiques actuelles sur les composites est l’assemblage de deux pièces de grandes longueurs de manière continue. Le Groupe Institut de Soudure et le Groupe Arkema ont breveté un procédé de soudage de composites par induction indirecte (ISW). La technologie repose sur le déplacement d’une lame chauffée à l’interface de deux substrats à assembler. Cette technologie est dynamique et fait donc intervenir de nombreux paramètres physiques qu’il y a lieu de considérer dans le cadre d’une modélisation.

La simulation multiphysique demeure un outil nécessaire qui permet d’optimiser la qualité du procédé et d’identifier les paramètres à modifier. Réalisée en parallèle des développements technologiques expérimentaux, elle permet d’améliorer la réactivité des études, d’orienter les axes de développement et ainsi de mieux comprendre les phénomènes. Grâce à la simulation multiphysique, l’industriel peut notamment limiter le nombre d’essais et, par conséquent, la consommation de matière.

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Comprendre les transferts de chaleur durant la transformation d’un matériau composite est un enjeu de taille pour l’industrie, en particulier pour l’industrie aéronautique. Pour optimiser un procédé industriel existant ou en cours de développement, les industriels ont en effet besoin de prédire le comportement des matériaux. Dans ce but, les experts CAPACITÉS réalisent des simulations multiphysiques de procédés de transformation tenant compte des transferts de chaleur, des transformations chimiques et mécaniques.

Explications avec deux experts CAPACITÉS : Vincent Sobotka, Professeur à Nantes Université, membre de l’équipe « Transferts thermiques dans les matériaux et aux interfaces » du LTeN, et Maxime Villière, Ingénieur R&D auprès de CAPACITÉS, Docteur en Énergétique et Génie des procédés, spécialité Thermique.

En résumé

Mots Clés :

ThermiqueMatériaux compositesPolymèresSimulation numériqueÉCHANGES DE CHALEURBancs expérimentauxINSTRUMENTATION

Quelles informations pouvez-vous obtenir sur un matériau composite avec la simulation multiphysique ?

M. Villière La simulation multiphysique couple toutes les physiques à l’œuvre au cours d’un procédé industriel : thermique, mécanique et transformation chimique. À partir de cette vue d’ensemble d’une pièce, nous délivrons à l’industriel les informations dont il a besoin pour mettre au point ou optimiser un procédé : la température au cœur de la pièce et au sein de l’outillage, l’évolution de la température au cours du temps et dans les différentes zones de la pièce, la chaleur libérée par les résines lors des réactions de polymérisation, l’état d’avancement d’une réaction chimique au cours du procédé, les déformations de la pièce… Plus un industriel maîtrise la température en tous points de son matériau et à tous instants, mieux il contrôle la qualité de sa pièce finale.

Quels sont les prérequis à la réalisation d’une simulation multiphysique ?

M. Villière La fiabilité des données est cruciale. Sans cela, aucun crédit ne pourra être donné aux résultats de la simulation.

D’une part, la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) de la pièce doit être suffisamment détaillée. Elle peut être réalisée par le client ou par nos soins.

D’autre part, nous avons besoin de connaître les conditions de transformation de sa pièce et de son moule pendant le cycle de cuisson : la masse volumique, la chaleur spécifique et la conductivité thermique. Ces propriétés peuvent être difficiles à caractériser.

En quoi la caractérisation de ces propriétés est-elle complexe ?

V. Sobotka Constitués de fibres et d’une matrice thermodurcissable ou thermoplastique, les matériaux composites sont complexes par nature. Ils sont hétérogènes et anisotropes. En outre, lors de leur mise en œuvre la matrice subit un changement d’état. La caractérisation de leurs propriétés thermiques, notamment les conductivités thermiques, est donc complexe car elles dépendent de l’espace, de la température, mais également de l’état de transformation du matériau.

Pour les matériaux hautes performances, la complexité réside dans la température très élevée du procédé. Dans l’aéronautique par exemple, les composites à matrice thermoplastiques peuvent être transformés aux alentours de 400°C dans le cas des PAEK. La mise en place de bancs instrumentés à ces températures devient délicate.

De fait, caractériser les propriétés des composites requiert une forte expérience en instrumentation. D’autant plus que le développement d’un banc à façon s’avère souvent nécessaire. Un de nos client, équipementier aérospatial, souhaitait par exemple caractériser la conductivité thermique de composites à matrice thermoplastique dont la fusion est aux alentours de 400°C. Aucun banc de mesure ne répondait à son besoin, nous l’avons donc développé. De la même manière, nous avons fabriqué pour un autre client un moyen de mesure spécifique pour caractériser la résistance thermique d’interposeur de très faible épaisseur.

Au-delà de cette mise en données du procédé de transformation, quels savoir-faire nécessite la simulation multiphysique ?

M. Villière Nous avons vu que les matériaux composites sont complexes. Les structures des pièces et les procédés de nos clients le sont tout autant. Avant de réaliser une simulation multiphysique, nous réduisons la complexité des équations soit en définissant des symétries, soit en faisant des hypothèses sur les échanges de chaleur. L’objectif est de décrire correctement le procédé du client sans avoir à le simuler systématiquement en intégralité, afin de réaliser la simulation dans un temps raisonnable.

Je vous donne un exemple. Un producteur de bougie haut de gamme nous a confié la simulation multiphysique d’un procédé de refroidissement de bougies. Celles-ci sont refroidies dans un verre, posé sur un tapis refroidissant qui est lui-même exposé à des buses d’air refroidissantes. Nous avons simplifié la mécanique des fluides d’air avant de simuler le procédé sur le logiciel COMSOL.

Sur quoi vous basez-vous pour faire des hypothèses sur les échanges de chaleur ?

V. Sobotka Cela nécessite une bonne connaissance des procédés thermiques en général et du procédé particulier du client. Le laboratoire LTeN travaille depuis trente ans sur les procédés de transformation des composites et polymères. Les équipes du LTeN et de CAPACITÉS sont souvent impliquées dans la recherche et développement de nouveaux procédés. Nous nous appuyons sur cette expérience et sur l’observation du procédé du client pour déterminer la meilleure stratégie lors de la simulation multiphysique.

Comment vérifier la véracité de la simulation ?

V. Sobotka Nous pouvons valider une simulation par l’instrumentation de la pièce. Après avoir simulé le procédé de refroidissement des bougies par exemple, nous avons vérifié en réalisant les mesures en laboratoire que les résultats de la simulation étaient concordants avec la réalité.

 

Pouvez-vous nous donner un exemple de défi technologique relevé par la simulation ?

M. Villière L’une des problématiques actuelles sur les composites est l’assemblage de deux pièces de grandes longueurs de manière continue. Le Groupe Institut de Soudure et le Groupe Arkema ont breveté un procédé de soudage de composites par induction indirecte (ISW). La technologie repose sur le déplacement d’une lame chauffée à l’interface de deux substrats à assembler. Cette technologie est dynamique et fait donc intervenir de nombreux paramètres physiques qu’il y a lieu de considérer dans le cadre d’une modélisation.

La simulation multiphysique demeure un outil nécessaire qui permet d’optimiser la qualité du procédé et d’identifier les paramètres à modifier. Réalisée en parallèle des développements technologiques expérimentaux, elle permet d’améliorer la réactivité des études, d’orienter les axes de développement et ainsi de mieux comprendre les phénomènes. Grâce à la simulation multiphysique, l’industriel peut notamment limiter le nombre d’essais et, par conséquent, la consommation de matière.

Vous aussi vous souhaitez optimiser un procédé de transformation de composite ? Et vous recherchez un partenaire ingénieux pour vous accompagner ? Contactez-nous.

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Comprendre les transferts de chaleur durant la transformation d’un matériau composite est un enjeu de taille pour l’industrie, en particulier pour l’industrie aéronautique. Pour optimiser un procédé industriel existant ou en cours de développement, les industriels ont en effet besoin de prédire le comportement des matériaux. Dans ce but, les experts CAPACITÉS réalisent des simulations multiphysiques de procédés de transformation tenant compte des transferts de chaleur, des transformations chimiques et mécaniques.

Explications avec deux experts CAPACITÉS : Vincent Sobotka, Professeur à Nantes Université, membre de l’équipe « Transferts thermiques dans les matériaux et aux interfaces » du LTeN, et Maxime Villière, Ingénieur R&D auprès de CAPACITÉS, Docteur en Énergétique et Génie des procédés, spécialité Thermique.

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ThermiqueMatériaux compositesPolymèresSimulation numériqueÉCHANGES DE CHALEURBancs expérimentauxINSTRUMENTATION

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M. Villière La simulation multiphysique couple toutes les physiques à l’œuvre au cours d’un procédé industriel : thermique, mécanique et transformation chimique. À partir de cette vue d’ensemble d’une pièce, nous délivrons à l’industriel les informations dont il a besoin pour mettre au point ou optimiser un procédé : la température au cœur de la pièce et au sein de l’outillage, l’évolution de la température au cours du temps et dans les différentes zones de la pièce, la chaleur libérée par les résines lors des réactions de polymérisation, l’état d’avancement d’une réaction chimique au cours du procédé, les déformations de la pièce… Plus un industriel maîtrise la température en tous points de son matériau et à tous instants, mieux il contrôle la qualité de sa pièce finale.

Quels sont les prérequis à la réalisation d’une simulation multiphysique ?

M. Villière La fiabilité des données est cruciale. Sans cela, aucun crédit ne pourra être donné aux résultats de la simulation.

D’une part, la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) de la pièce doit être suffisamment détaillée. Elle peut être réalisée par le client ou par nos soins.

D’autre part, nous avons besoin de connaître les conditions de transformation de sa pièce et de son moule pendant le cycle de cuisson : la masse volumique, la chaleur spécifique et la conductivité thermique. Ces propriétés peuvent être difficiles à caractériser.

En quoi la caractérisation de ces propriétés est-elle complexe ?

V. Sobotka Constitués de fibres et d’une matrice thermodurcissable ou thermoplastique, les matériaux composites sont complexes par nature. Ils sont hétérogènes et anisotropes. En outre, lors de leur mise en œuvre la matrice subit un changement d’état. La caractérisation de leurs propriétés thermiques, notamment les conductivités thermiques, est donc complexe car elles dépendent de l’espace, de la température, mais également de l’état de transformation du matériau.

Pour les matériaux hautes performances, la complexité réside dans la température très élevée du procédé. Dans l’aéronautique par exemple, les composites à matrice thermoplastiques peuvent être transformés aux alentours de 400°C dans le cas des PAEK. La mise en place de bancs instrumentés à ces températures devient délicate.

De fait, caractériser les propriétés des composites requiert une forte expérience en instrumentation. D’autant plus que le développement d’un banc à façon s’avère souvent nécessaire. Un de nos client, équipementier aérospatial, souhaitait par exemple caractériser la conductivité thermique de composites à matrice thermoplastique dont la fusion est aux alentours de 400°C. Aucun banc de mesure ne répondait à son besoin, nous l’avons donc développé. De la même manière, nous avons fabriqué pour un autre client un moyen de mesure spécifique pour caractériser la résistance thermique d’interposeur de très faible épaisseur.

Au-delà de cette mise en données du procédé de transformation, quels savoir-faire nécessite la simulation multiphysique ?

M. Villière Nous avons vu que les matériaux composites sont complexes. Les structures des pièces et les procédés de nos clients le sont tout autant. Avant de réaliser une simulation multiphysique, nous réduisons la complexité des équations soit en définissant des symétries, soit en faisant des hypothèses sur les échanges de chaleur. L’objectif est de décrire correctement le procédé du client sans avoir à le simuler systématiquement en intégralité, afin de réaliser la simulation dans un temps raisonnable.

Je vous donne un exemple. Un producteur de bougie haut de gamme nous a confié la simulation multiphysique d’un procédé de refroidissement de bougies. Celles-ci sont refroidies dans un verre, posé sur un tapis refroidissant qui est lui-même exposé à des buses d’air refroidissantes. Nous avons simplifié la mécanique des fluides d’air avant de simuler le procédé sur le logiciel COMSOL.

Sur quoi vous basez-vous pour faire des hypothèses sur les échanges de chaleur ?

V. Sobotka Cela nécessite une bonne connaissance des procédés thermiques en général et du procédé particulier du client. Le laboratoire LTeN travaille depuis trente ans sur les procédés de transformation des composites et polymères. Les équipes du LTeN et de CAPACITÉS sont souvent impliquées dans la recherche et développement de nouveaux procédés. Nous nous appuyons sur cette expérience et sur l’observation du procédé du client pour déterminer la meilleure stratégie lors de la simulation multiphysique.

Comment vérifier la véracité de la simulation ?

V. Sobotka Nous pouvons valider une simulation par l’instrumentation de la pièce. Après avoir simulé le procédé de refroidissement des bougies par exemple, nous avons vérifié en réalisant les mesures en laboratoire que les résultats de la simulation étaient concordants avec la réalité.

 

Pouvez-vous nous donner un exemple de défi technologique relevé par la simulation ?

M. Villière L’une des problématiques actuelles sur les composites est l’assemblage de deux pièces de grandes longueurs de manière continue. Le Groupe Institut de Soudure et le Groupe Arkema ont breveté un procédé de soudage de composites par induction indirecte (ISW). La technologie repose sur le déplacement d’une lame chauffée à l’interface de deux substrats à assembler. Cette technologie est dynamique et fait donc intervenir de nombreux paramètres physiques qu’il y a lieu de considérer dans le cadre d’une modélisation.

La simulation multiphysique demeure un outil nécessaire qui permet d’optimiser la qualité du procédé et d’identifier les paramètres à modifier. Réalisée en parallèle des développements technologiques expérimentaux, elle permet d’améliorer la réactivité des études, d’orienter les axes de développement et ainsi de mieux comprendre les phénomènes. Grâce à la simulation multiphysique, l’industriel peut notamment limiter le nombre d’essais et, par conséquent, la consommation de matière.

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